Identité(s) et territoire du théâtre politique contemporain. Claude Régy, le Groupe Merci et le Théâtre du Radeau : un théâtre apolitiquement politique, Élise Van Haesebroeck
Le Groupe Théâtre(s) politique(s) inaugure sa revue avec une journée de rencontres organisée autour du sujet du dossier du premier numéro : les représentations de la Commune de Paris. Rendez-vous le 18 mai à la Parole errante, à Montreuil ! Lire la suite – ‘Rencontre autour des représentations de la Commune de Paris’.
En s’essayant au drame à l’occasion du centenaire de la Commune de Paris, André Fontaine, rédacteur en chef du Monde et spécialiste des relations internationales, investit un nouveau champ d’écriture. Par ce recentrement sur la France et sa mémoire, l’auteur entend questionner les faits passés et présents à travers un procédé original d’emprunt des textes d’actualité de l’époque (chansons, discours, articles) qu’il associe et confronte à son acte de création (dialogues, intrigue amoureuse, protagonistes fictifs). La gageure consiste à cerner la réalité communarde sous ses faux héritages, à lui rendre vie par la scène et la voix à nu. Adepte de l’histoire équitable, refusant l’embrigadement et les simplismes idéologiques comme l’invention de pure fantaisie, Fontaine se livre à un réquisitoire contre ceux qui ont caché les faits, freiné l’avenir, les mêmes qui nient cet air de liberté et cet appétit de justice civique que revendique mai 68. Lire la suite – ‘Sur Le Printemps de la Sociale d’André Fontaine (1974)’.
La Saignée se présente comme le fruit de la collaboration entre un communard passionné, Lucien Descaves, et un auteur-adaptateur chevronné, Fernand Nozière. La pièce bénéficie de la documentation rigoureuse de Descaves dans la reconstitution des événements de la guerre franco-prussienne, du siège et de la Commune. Cette trame historique fidèle passe en revue des thèmes politiques et sociaux encore d’actualité au moment de la création, en 1913 : inégalités sociales et lutte des classes, misère, place des femmes dans la société, etc. Cependant, l’intrigue amoureuse et familiale fait également de La Saignée une sorte de mélodrame communard, avec héroïne injustement châtiée et récompensée au dénouement, triangle amoureux et fin heureuse en chansons.
La presse, unanimement, s’est pourtant concentrée sur la Commune et sa critique reflète davantage ses positions idéologiques qu’esthétiques sur la pièce. Cette dernière révèle par conséquent le rapport que chaque journaliste entretient avec l’esprit communard, mais encore avec l’existence d’un théâtre social. Lire la suite – ‘L’Esprit communard dans La Saignée, de Lucien Descaves et Fernand Nozière (1913)’.
Jules Vallès, le fondateur du Cri du peuple, journal le plus lu de Paris insurgé, écrivit, durant son exil, une pièce de théâtre sur la Commune de Paris. Cette pièce ne fut ni imprimée ni représentée du vivant de l’auteur – les Éditeurs français réunis la tireront de l’oubli en 1970 –, et, jugée médiocre (notamment pour sa veine mélodramatique), reste encore très méconnue aujourd’hui.
Pourtant, l’intérêt de La Commune de Paris – tel est son titre – outrepasse le seul fait que, composée tout de suite après l’évènement, en 1872, elle soit une des toutes premières représentations théâtrales de la Commune, peut-être même l’initiale. Pièce-témoignage (elle fut écrite par un communard lui-même parti à la rencontre de ses compagnons rescapés du massacre) joignant au récit d’une génération de « révoltés » (marqués par l’insurrection de 1848) l’histoire d’un peuple en lutte pour son émancipation, elle révèle un théâtre populaire et politique, à la fois en résistance et en projection, grandement inspiré par les cours de Jules Michelet que Jules Vallès a lus et suivis. Le choix du théâtre par ce journaliste-romancier (auteur de L’Insurgé) croise ainsi, comme le montre l’analyse de ce grand drame historique (en 5 actes et 11 tableaux), et l’appel du grand historien aux « hommes cultivés », pour « fortifier », « étendre », « fonder » « l’unité », et sa consigne de faire du théâtre inspiré de l’Antiquité (le roman étant estimé trop individuel pour le peuple) « le plus puissant moyen de l’éducation, du rapprochement des hommes ». La Commune de Paris de Jules Vallès, ou les prémices d’« un théâtre vraiment populaire » (J. Michelet)… Lire la suite – ‘La Commune de Paris de Jules Vallès (1872) ou les prémices d’« un théâtre vraiment populaire »’.
Cet article, issu d’une communication à l’Université de Caen, donne à voir et comprendre des représentations de la Commune, au sens le plus restreint de l’image, par la caricature, et je tenterai, en conclusion, de confronter le système de représentations dégagé avec les pratiques communardes, avec la Commune en action. Les caricatures étudiées ici ont [...] Lire la suite – ‘Les Représentations de la Commune au travers de la caricature communarde (1871)’.
Après Brecht, Adamov se lance dans l’écriture très documentée d’une pièce sur la Commune, intitulée Le Printemps 71. Cette pièce se situe à mi-chemin entre un théâtre de l’histoire, qui viserait à inculquer un savoir sur une période peu connue, en insérant le maximum de données historiques, et un théâtre politique qui donnerait non seulement une leçon d’histoire mais également une leçon politique, en s’appropriant une certaine lecture marxiste de l’histoire de la Commune. Cette ambiguïté, venant s’ajouter à des critères plus objectifs (nombre de personnages, longueur de la pièce), explique que cette dernière ait rencontrée des difficultés à être jouée en France, et qu’elle ait fait l’objet d’une réception particulièrement divisée. Lire la suite – ‘La Commune ici et maintenant. Le Printemps 71 d’Arthur Adamov (1960)’.
À travers l’étude de la représentation des classes sociales dans le film La Commune (Paris, 1871) de Peter Watkins et de deux extraits plus précis – celui de la réunion de l’Union des femmes (liberté prise avec la réalité historique car la réunion n’eut en fait jamais lieu à cause des événements de la Semaine sanglante) et celui des barricades –, on peut discuter de la notion d’engagement, esthétique et politique, chez le réalisateur et chez les participants. Chez Peter Watkins, on rencontre quelqu’un qui tente d’échapper à toute catégorisation et qui prône surtout une vraie participation et écoute de chacun par tous, ce qu’il réalise auprès de ses acteurs à qui il laisse une partie du pouvoir décisionnaire. L’engagement du comédien est entier qui doit improviser des réponses après avoir eu une brève connaissance de la situation dans laquelle il allait être placé, en même temps que c’est aussi sa position de militant au temps présent du tournage qui peut s’exprimer. Il se sert d’un épisode de l’histoire pour lutter contre son oubli par l’école française, mais aussi comme outil de réflexion plus large sur les soulèvements révolutionnaires et les conditions qui les ont rendus possibles et pourraient les rendre possibles au présent. Lire la suite – ‘Quand le cinéma s’empare d’un évènement révolutionnaire pour discuter la question de l’engagement – La Commune (Paris, 1871) de Peter Watkins’.
Hervé Masnyou revient sur la volonté qu’il a eue, en collaboration avec l’écrivain Martial Bléger, d’inscrire la Commune dans les mémoires à l’aide du spectacle vivant. Il explique le parcours qui l’a mené d’un attachement personnel à une enquête, puis de la fouille des documents à la mise en forme d’une Affaire confiée sur scène à un héritier de l’inspecteur Javert créé par Victor Hugo. Surtout, Hervé Masnyou accepte d’éclairer son projet de redonner une mémoire à une révolution ouvrière qui, pour avoir été refoulée, fut la manifestation sanglante d’idées sans doute encore debout. Lire la suite – ‘« Mais l’idée est debout » – Une pièce contemporaine sur la Commune’.
Cette pièce fut imprimée dans La Vérité, « organe socialiste » de Lesparre (en Gironde), n°13, 31/05/1908, 1ère à 4e page. La Commune drame historique en 5 actes et 8 tableaux A. Ludger Personnages de la pièce : Pierre Raison, cafetier à Paris. Raoul Mondroit, officier de la ligne. Julie Raison, fille de Pierre Raison, [...] Lire la suite – ‘La Commune, drame historique (1908)’.
L’activité du groupe Théâtre(s) politique(s) est très redevable à l’équipe d’accueil HAR (Histoire des Arts et des Représentations) de Nanterre, et c’est tout naturellement que nous avons sollicité la plume de son co-directeur Christian Biet pour ouvrir ce numéro de lancement de notre revue. L’occasion nous est ainsi donné de remercier celui-ci pour son soutien indéfectible, depuis le début de notre aventure collective. Lire la suite – ‘Présentation’.
Place Thiers est une pièce d’Yvon Birster, montée pour la première fois à la Maison du peuple du Havre en 1970 et publiée l’année suivante chez P. J. Oswald. L’auteur y a mêlé l’esthétique du tréteau avec l’insertion de l’archive locale, et l’approche historique originale qui y est produite de la Commune de Paris, supportée par l’inventivité dramaturgique, s’avère au service d’un didactisme révolutionnaire imprégné du contexte politique et des mouvements sociaux des années Mai 68. Jouant avec les frontières de l’anachronisme, cette œuvre, par ailleurs, affirme son appartenance au théâtre politique, porteur d’une autre conception du spectacle vivant, en marge du pur divertissement ou de l’entreprise commerciale, telle qu’elle fut rêvée dans cette période de fort engagement des artistes… Lire la suite – ‘Sur Place Thiers d’Yvon Birster (1970)’.
La compagnie Même si a monté, en 2007, son premier spectacle, Morte ou vive ?… Vive la Commune !, sous-titré « grande fresque historique épique, interactive et coopérative, racontant la Commune de Paris, pour cinquante personnages, deux comédiens narrateurs, un percussionniste et tous les spectateurs volontaires ». Ses deux comédiens – Emmanuel Gradt, par ailleurs [...] Lire la suite – ‘La Commune de Paris par la compagnie Même si (2007)’.
Lycée Thiers, maternelle Jules Ferry de Xavier Pommeret (1973) s’interroge sur les images de la Commune de Paris véhiculées, cent ans après l’événement, dans l’enseignement de la Cinquième République. L’article étudie le choix de lieux scolaires, maternelle et lycée. Ils permettent de critiquer le caractère partisan de l’éducation nationale, tout en donnant au théâtre un rôle pédagogique dans l’éveil des consciences des spectateurs. La pièce met également en lumière des personnages d’âge varié qui réagissent différemment à la Commune : représentants du savoir et de l’autorité ; enfants plus ou moins obéissants à l’instruction qu’on leur donne ; jeunes débattant de leur vision de l’histoire. Tous possèdent une dimension allégorique et sont engagés dans la lutte entre le savoir et l’ignorance. La Commune de Paris apparaît enfin dans une double perspective. Manuels et instructions officielles imposent le point de vue versaillais, tandis que le point de vue communard est passé sous silence. C’est peut-être en effet que la Commune vue par X. Pommeret est moins un objet d’histoire qu’une incitation à la vie et à l’action. Lire la suite – ‘Sur Lycée Thiers, maternelle Jules Ferry de Xavier Pommeret (1973)’.
Palgrave Macmillan, « Performance intervention series », Basingstoke, 2012 (ISBN : 978-0-230-14747-5) Alison Jeffers, maître de conférences en théâtre contemporain à l’Université de Manchester en Angleterre, est l’auteure d’une thèse de doctorat intitulée « le théâtre sur, pour et par les réfugiés au Royaume-Uni »« Theatre and performance about, with and by refugees and asylum [...] Lire la suite – ‘Refugees, Theatre and Crisis : Performing Global Identities, Alison Jeffers’.
Philadelphie, Pennsylvania State University Press, 2010, 287 p. (ISBN : 9 78-0-271-03614-4) L’ouvrage d’Helen Solterer, professeur de littérature française du Moyen Âge à Duke University (NC, USA), met en lumière un aspect peu connu des liens entre théâtre et politique dans la France de l’entre-deux-guerres. Il interroge les implications dramaturgiques et idéologiques du revival du [...] Lire la suite – ‘Medieval Roles for Modern Times, Theater and the Battle for the French Republic, Helen Solterer’.
Cette bibliographie n’est pas exhaustive : elle recense les œuvres et les études correspondantes, toutes croisées au cours de l’élaboration du dossier sur les représentations de la Commune de Paris. Certaines pièces de théâtre référencées n’ont pas pu faire l’objet, pour ce dossier, d’un article, telles que La Butte de Satory de Pierre Halet et [...] Lire la suite – ‘La Commune dans les arts et la littérature’.
Compagnie Un Pas de côté, coproduction : Théâtre de Rungis, Théâtre de Fresnes, Le Prisme, Communauté d’agglomération de St Quentin-en-Yvelines, 2011 « L’énergie atomique appartient à l’échelle des pays comme le nôtre. Voilà la position du fort. À qui ne veut pas le comprendre, il est trop long de l’expliquer ; mieux vaut lui conter [...] Lire la suite – ‘Avenir radieux – Une Fission française, de/par Nicolas Lambert’.
Un siècle sépare le gisant de la Commune d'Ernest Pignon-Ernest des milliers de cadavres qui recouvrèrent les pavés parisiens après la violente répression versaillaise de la Semaine sanglante en mai 1871. Quarante ans plus tard, en 2011, les murs parisiens servent de nouveau de support pour d'immenses sérigraphies retraçant les grands événements de cet épisode révolutionnaire et collées par une bande de trois amis venus du street art, connue sous le nom de Raspouteam. En plus de cette intervention dans la rue, Raspouteam crée un site Internet dans lequel on retrouve, sous forme de journal, les photos des collages, insérées dans des articles historiques, ainsi que des émissions de radio. Bien que distinctes par de nombreux aspects, ces deux démarches entretiennent un rapport similaire au temps et à l'espace. La rue, inextricablement liée à l'Histoire et à la mémoire, devient support d'une pratique artistique pour créer un terrain de lutte politique comme elle l'a été pendant les soixante-douze jours de la Commune. Lire la suite – ‘La Commune « marouflée » dans Paris : d’Ernest Pignon-Ernest à Raspouteam (1971, 2011)’.
Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Les Cahiers de la MHSE Ledoux », Besançon, 2011, 354 p. (ISBN : 9782848673943) Réaliser un compte-rendu sur les actes d’un colloqueCet ouvrage a été réalisé suite au colloque éponyme les 3, 4, 5 avril 2007 organisé par Christine Douxami à l’Université de Franche-Comté et à l’IUFM de Besançon. [...] Lire la suite – ‘Théâtres politiques : (en) Mouvement(s), Christine Douxami (dir.)’.
Dans le texte de l’« action scénique » Al gran sole carico d’amore (1975), exemple quasi unique d’opéra militant, Luigi Nono accorde une place très importante à la Commune parmi les nombreuses révolutions évoquées, sans viser une représentation fidèle des événements parisiens. L’article se propose d’analyser les raisons et les effets de cette préséance. À première vue, la Commune représente théoriquement un point inaugural, d’où procèderaient les luttes émancipatrices postérieures. Cependant, la fragmentation formelle met à mal cette lecture purement historique. L’œuvre s’attelle davantage à mettre au jour une position militante affective et subjective, à travers la figure de Louise Michel, qui excède l’Histoire et ses échecs. En cela, Al gran sole carico d’amore n’est pas un monument commémoratif, il donne à entendre le chant intempestif des voix résistantes, toujours à-venir. Lire la suite – ‘L’À-venir de la Commune dans Al gran sole carico d’amore de Luigi Nono (1975)’.
Les sources expérimentales de la Commune renvoient à une crise de l’expression publique et à un ressaisissement langagier de la population promise à la démocratie depuis 1789. Par quelle invention de figure s’est exprimée cette séquence historique ? Quelles voix de la population désigne-t-elle ? Prompte, modulable, la chanson capture les compositions du monde. Sur fond de rue, elle enregistre ce dire des actes ordinaires et des faits d’exception. Elle transmet un double actualisme, celui de l’intime et de la singularisation, celui du général et de la mémoire collective. Ce nouveau dispositif ne correspond-il pas à une révolution des mœurs médiatiques et à un ressaisissement des ordres de la citoyenneté ? Lire la suite – ‘Scènes de la rue communarde – La Chanson au son du canon’.
Pierre-Jean Oswald (1931-2000), de la trempe du fameux François Maspero, s’est lancé dans l’édition au début des années 1950, et, comme découvreur, installé à Honfleur puis Paris, s’est échiné à « faire paraître des œuvres littérairement et politiquement minoritaires »P.-J. Oswald, dans « Hélène et Pierre-Jean Oswald : « Aujourd’hui Sartre débutant ne trouverait pas d’éditeur » [...] Lire la suite – ‘Quatre pièces sur la Commune chez P.-J. Oswald (1971-1974)’.
Cet article analyse la relation entre la théâtralité et la politique dans le contexte du très court gouvernement communard. Dans un premier temps, nous étudierons la manière dont l’historien communard Prosper-Olivier Lissagaray dépeint la Commune en termes théâtraux pour souligner l’impact de la participation collective dans ce moment démocratique. Nous nous concentrerons ensuite sur des textes non-fictionnels écrits par des auteurs anti-communards tels Zola, Goncourt, Daudet et Du Camp et nous verrons comment ils redéfinissent la théâtralité pour minimiser l’impact politique de la Commune. Ces textes représentant des points de vue différents mais ayant recours à des tropes similaires montrent en quoi la théâtralité peut compliquer la description d’un événement politique en dévoilant toute une série d’ambiguïtés et de décalages. Lire la suite – ‘L’Insoutenable Théâtralité de la Commune’.
La Commune de Paris fut représentée aussitôt son surgissement (en mars 1871) et l’est encore aujourd’hui, dans la variété des genres, même si les corpus s’avèrent disproportionnés. L’existence, cependant, de ces images et textes, exécutés d’emblée et dans la durée, n’est toujours pas évidente : au théâtre par exemple, les pièces, parfois tout simplement interdites [...] Lire la suite – ‘Les Représentations de la Commune de Paris : vers plus de visibilité et de lisibilité’.
Le drame La Commune est aussi inconnu que son auteur, Ary Ludger, secrétaire de la rédaction du journal militant local qui, en 1908, en imprima l’intégralité. La reproduction de cette pièce – en 5 actes et 8 tableaux – est suivie de son commentaire par un historien, spécialiste de la période. Lire la suite – ‘Commentaire de La Commune d’Ary Ludger’.
Le roman L'Imitation du bonheur (2006) de Jean Rouaud s'inscrit dans ce genre qu'est la métafiction historiographique : d’un côté, il aborde les questions d'ordre poétique, c'est-à-dire le questionnement du roman en tant que genre littéraire tandis que, de l’autre, il examine le discours historiographique et les conventions sur lesquelles il repose. Si l'insurrection parisienne du printemps 1871 représente le cadre spatio-temporel du roman, elle joue aussi le rôle de déclencheur qui permet à l'intrigue de se dérouler : Rouaud démontre comment l'Histoire se manifeste comme une histoire intime de ses personnages, comment elle influe sur la création de l'identité et également sur sa transformation. L'hésitation constante entre la fonction représentative et la fonction sémantique du langage, étroitement liée à l'ironie omniprésente qui se manifeste dans le texte, sert à l'auteur de mécanisme de création d'un roman qui est « le contraire du roman engagé », selon ses propres dires. Lire la suite – ‘La Métafiction historiographique comme « le contraire du roman engagé » : L’Imitation du bonheur de Jean Rouaud (2006)’.
Barricade est un spectacle de la compagnie francilienne Jolie Môme, actuellement installée à La Belle Étoile, à Saint-Denis. Créé en 1999 au Théâtre de l’Épée de bois (à la Cartoucherie de Vincennes), il fut joué, presque sans discontinuer, jusqu’en 1912 – ce qui indique son succès public. Mais n’étaient son antériorité sur les autres productions hyper-contemporaines abordées dans ce dossier et cette longévité, il suffirait de cerner son usage particulier du passé, prolongé jusque dans l’affirmation d’une certaine filiation culturelle et artistique, pour l’ériger en incontournable des représentations théâtrales récentes de la Commune de Paris.
Cerner cet usage particulier du passé, c’est ce à quoi cet article s’emploie, à partir du militantisme intrinsèque de la troupe et avec, à l’appui, un entretien audio réalisé en mars 2012, ainsi que les vidéos, photos et autres documents fournis par la compagnie. Comme fil conducteur à cette quête d’une compréhension, la meilleure possible, de la construction et des effets de ce spectacle, au-delà (peut-être) même des intentions premières de ses créateurs, fut alors choisi le mot éponyme « barricade », dont la signification historique et la dimension symbolique plurielle sont porteuses de la variété des facettes, toutes convergentes, du travail théâtral mené par Jolie Môme sur la Commune de Paris. Lire la suite – ‘Barricade de Jolie Môme (1999) : théâtre, histoire et lutte’.
I Le lecteur qui prend en main Commune de Paris, ce livre publié en 1971 dans la série « Théâtre » des éditions Jean Pierre Oswald sous la signature d’André Benedetto, directeur du Théâtre des Carmes en Avignon, voit s’offrir à lui trois types de texte, induisant trois types d’approche. La couverture (doc. 1), d’abord, [...] Lire la suite – ‘Commune de Paris d’André Benedetto (1971) : une lecture en trois temps’.
En 1929, le Sovkino confie à une avant-garde cinématographique, la Fabrique de l’Acteur Excentrique (FEKS), le soin de réaliser un film sur la Commune parisienne de 1871.
L’objectif de cet article est de comprendre de quelle manière ce collectif de comédiens, metteurs en scènes et techniciens audacieux, réussit à écrire de façon inédite cet épisode révolutionnaire que les Soviétiques des années 1920 considèrent comme le point de départ de leur propre histoire. L’enjeu est également de déterminer la façon dont la FEKS, qui choisit de reconfigurer le passé par l’allégorie plus que par l’analogie, parvient à recréer l’atmosphère parisienne de la « Fête impériale » en s’appuyant sur la production artistique de l’époque : roman, dessin de presse, peinture, music hall et opérette. La finalité est également de saisir par quel tour de force la FEKS arrive, par la seule force du montage et de la dramaturgie, non seulement à exprimer l’irréversibilité de l’événement mais à faire oublier aux spectateurs les invraisemblances du récit pour leur donner envie de rallier la marche du socialisme ? Lire la suite – ‘La Nouvelle Babylone : un essai d’écriture filmique de l’Histoire’.
Le voyageur, le curieux, qui se promène dans les rues de Paris, croise souvent au hasard de ses déambulations des plaques de marbre enchâssées dans les façades, ou sortant de terre, ces fameuses « pelles à Starck »La « pelle à Starck » est une spatule à hauteur d’homme en fonte noire, un pied [...] Lire la suite – ‘Notre Commune – La mémoire en place publique’.
Au Théâtre de l’Épée de Bois, Cartourcherie de Vincennes Du 6 au 18 novembre 2012 Mise en scène de Benoît Lepecq Le 13 Juillet 1793, Charlotte Corday assassinait Marat à son domicile parisien. La jeune femme était venue de son Calvados natal perpétrer cet acte, signant l’entrée de la révolution française dans : « La [...] Lire la suite – ‘Le Procès de Charlotte Corday – Benoît Lepecq’.
Au Théâtre de l’Épée de Bois, Cartoucherie de Vincennes Du 6 au 18 novembre 2012 Mise en scène d’Olivier Mellor Admiré par Roland Barthes et Bernard Dort, Dialogues d’exilés de Bertold Brecht, texte méconnu et original écrit en exil – commencé en Finlande en 1940 et achevé aux États-Unis -, confronte Kalle l’ouvrier et Ziffel [...] Lire la suite – ‘Dialogues d’exilés de Bertold Brecht – Compagnie du Berger’.
Du 26 janvier au 20 mai 2013 Au Centre national du Costume de scène (Moulins) Des dieux de l’Olympe aux souverains oints de Dieu, du sabre au goupillon, de la République aux dictatures… l’exposition s’attachera à montrer comment la scène et le cinéma traitent la représentation du pouvoir, de la simple évocation à la reconstitution [...] Lire la suite – ‘Costumes du pouvoir (opéra et cinéma) – Exposition’.
Au Théâtre de l’Épée de Bois (Cartoucherie de Vincennes, Route du champ de Manoeuvre 75012 Paris) Les 5, 6, 7, 8 décembre 2012 à 19h et le dimanche 9 décembre à 16h. Spectacle de Jean-Paul Ramat et Fabienne Brugel Présenté par Attac, le Théâtre de l’Épée de Bois et NAJE Un procès des banques par [...] Lire la suite – ‘Le Tribunal populaire des banques – Compagnie Naje’.
Premier colloque des jeunes chercheurs en études critiques du politique Paris, 25-26 janvier 2013 Un corps hors de la place qui lui était assignée, reconfigurant les données d’un lieu, cela a été et reste une action politique forte : Rosa Parks donnant un lieu à son corps noir là où il n’avait aucun droit de [...] Lire la suite – ‘Les Lieux du corps : politique et émancipation – Colloque’.
Grâce au renouvellement du partenariat entre les équipes de recherche Irhis et STL de l’Université Lille 3 et le GTP – HAR de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense, deux nouvelles journées d’études sur le « théâtre politique en diachronie » seront organisées au printemps 2013 avec cette fois, pour angles thématiques, les acteurs et [...] Lire la suite – ‘Projet de journées d’études, 2012-2013’.
Au Théâtre de l’Épée de Bois, Cartoucherie de Vincennes Du 4 au 28 octobre 2012 Prolongations les 5, 19, 26 novembre puis 3, 10, 17 décembre 2012 d’après le livre de Jean-Claude Carrière adaptation et mise en scène d’Antonio Diaz-Florian Pendant le Siècle d’Or espagnol, on se plaisait à justifier la colonisation en affirmant que [...] Lire la suite – ‘La Controverse de Valladolid – Théâtre de l’Épée de Bois’.
La quatrième année du séminaire sera consacrée aux « effets ratés de l’art politique » : L’art politique se donne pour projet de produire des effets (sur ses spectateurs et/ou sur la situation). L’enjeu du travail de cette année est de réfléchir, à partir des œuvres, la distance qui s’établit entre un dessein — a [...] Lire la suite – ‘« Cinéma, théâtre, émancipation » – Séminaire’.
Au Théâtre du Rond-Point – salle Renaud-Barrault, Paris Du 11 septembre au 10 novembre 2012, 18h30 Je me suis dit « finalement la France, c’est une Algérie française qui a réussi ». Fellag coiffe une toque et transforme l’espace en « cooking show », une cuisine gigantesque. Et le voilà qui enseigne l’art de réaliser [...] Lire la suite – ‘Petits Chocs des civilisations – Fellag’.
La deuxième journée portera sur « théâtre politique et lieu ». Sera ainsi interrogée la dimension politique d’une représentation sous l’angle de la localisation, de la délimitation et de la caractérisation de son lieu. Pour éclairer la notion, sera notamment traitée la question du lieu théâtral comme espace architecturé, structuré, comme espace de rassemblement – [...] Lire la suite – ‘Théâtre politique et lieu – Journée d’études (vendredi 15 juin 2012)’.
La première journée portera sur « théâtre politique et personnage ». Les questions sont multiples et diverses selon les contextes et genres : quel type de personnage donne au théâtre une portée politique, en fait un discours de type politique ? Toute représentation d’un personnage à caractère politique fait-elle pour autant de la pièce une [...] Lire la suite – ‘Théâtre politique et personnage – Journée d’études (vendredi 25 mai 2012)’.
Projet partenarial associant les UMR Savoirs, Textes, Langage et IRHIS de l’Université Lille 3, et le Groupe Théâtre(s) Politique(s) de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Les deux premières journées d’étude sont conçues comme le lancement d’un ensemble de rencontres visant à réfléchir sur les notions, méthodes d’analyse et corpus du théâtre politique dans une [...] Lire la suite – ‘Projet de journées d’études, 2011-2012’.
A la rentrée scolaire 2011, la Compagnie va proposer un nouveau type d’atelier théâtre (en plus des autres). Un atelier de théâtre politique ouvert au public une fois par mois. Nous vivons à l’heure actuelle un recul de la démocratie et de la participation réelle des citoyens, il faut à tout prix mettre en place [...] Lire la suite – ‘Du théâtre politique’.
Autour de Sous la glace et Invasion ! Politique, engagé, social ? Quel regard porte le théâtre d’aujourd’hui sur notre monde et ses tumultes ? Quels rapports entretiennent-ils ? Pour en discuter, Michel Didym, metteur en scène d’Invasion !, Andrea Novicov, metteur en scène de Sous la glace et leurs invités. Dans le cadre des Conversations au Théâtre 71 [...] Lire la suite – ‘Théâtre et politique’.
Comment utilise-t-on un texte de théâtre ? Comment le fait-on servir à un but autre que sa jouissance ou sa connaissance ? Même si toute interprétation, aussi neutre qu’elle se veuille, est appropriation, certains gestes critiques semblent faire sortir l’interprète du champ de l’herméneutique pour le faire entrer de facto dans celui de l’utilisation. Ce [...] Lire la suite – ‘Usages idéologiques du texte de théâtre’.
Colloque du Centre de Recherche et d’Études Germaniques
Avec le soutien du Conseil scientifique (CPRS), de l’IRPALL, de l’UFR Langues, Lettres et Civilisations Étrangères, du Département de Langues étrangères et de la Section d’allemand de l’Université de Toulouse 2-Le Mirail, de la Ville de Toulouse, du Conseil Régional, du Goethe-Institut de Toulouse, Leben in Midi-Pyrénées et de l’AFAEA.
Lire la suite – ‘Contre-cultures à Berlin de 1960 à nos jours : Pratiques alternatives dans les arts’.
par les Révoltés du Pounti
par Magma Performing Theatre
Ecriture et mise en scène : Nadège Prugnard
Avec : Pierre-Marius Court, Jean-Luc Guitton, Gaël Guillet, Pierre
Fernandes, Séverine Leblanc, Marie-Do Freval et Nouche Jouglet-Marcus
Musique : Géraud Bastar et François Fabre Lire la suite – ‘Putain de route de campagne !’.
La Journée d’Etudes du 27 janvier 2012 constitue le premier volet d’un triptyque intitulé « Devenir citoyen, devenir auteur : la construction d’un sujet politique » mené dans le cadre du CPER 10 LLSH. Cette action rassemble les chercheurs littéraires, civilisationnistes et historiens du 3L. AM et du CERHIO qui s’interrogent sur le lien entre la pratique politique [...] Lire la suite – ‘Le Sujet politique : (dé)construction et représentations (XIXe-XXIe siècles)’.
Au cœur de notre système, l’efficacité devient une idéologie, le but ultime qui justifie tout. « Saisir les opportunités du marché – Inspirer les autres avec une vision d’avenir – Faire preuve de motivation », sont autant de leitmotivs pour nos trois consultants d’entreprise, fins manipulateurs de mots et de concepts. Caricatures sensibles de nos élites de [...] Lire la suite – ‘Sous la glace’.
Le dossier du premier numéro de la revue sera consacré à la Commune de Paris et ses représentations. Période longtemps bannie de l’histoire officielle et se résumant à quelques lignes dans les livres d’histoire de l’école républicaine, la Commune de Paris a constitué un champ de recherche très politisé et a été source [...] Lire la suite – ‘La Commune de Paris et ses représentations’.
Articles sur… L’« agit-prop » et le théâtre populaire Kurt Jooss Le Groupe Témoignage Antoine Serra Otto Freundlich Filippo De Pisis Le Surréalisme et l’Opposition de gauche Las Hurdes de Luis Buñuel La Ligue des Écrivains et Artistes Révolutionnaires (Mexique) Les sculptures du pavillon soviétique de l’Exposition universelle de 1937 par Léonor Delaunay, Aurore Heidelberger, Sabrina Dubbeld, [...] Lire la suite – ‘Artistes, engagez-vous !’.
Le dossier du premier numéro de la revue sera consacré à la Commune de Paris et ses représentations. Période longtemps bannie de l’histoire officielle et se résumant à quelques lignes dans les livres d’histoire de l’école républicaine, la Commune de Paris a constitué un champ de recherche très politisé et a été source de divisions [...] Lire la suite – ‘La Commune de Paris et ses représentations’.
Ce hors-série a été co-élaboré par Marion Boudier, Simon Chemama, Sylvain Diaz et Barbara Métais-Chastanier. À l’occasion du projet « D’un 11 septembre à l’autre », initié par la compagnie de production Veilleur de Nuit avec la compagnie théâtrale La Mauvaise Graine (Arnaud Meunier) et l’association Citoyenneté Jeunesse afin de mettre en scène, avec une [...] Lire la suite – ‘Mettre en scène l’événement : 11 septembre 2001’.
texte de Michel Vinaver
mise en scène d'Arnaud Meunier, assisté de Mélanie Mary
avec 45 lycéens de Seine-Saint-Denis
Lire la suite – ‘11 septembre 2001’.
Spectacle anglais surtitré en français
Texte Toni Morrison
Mise en scène Peter Sellars
Musique Rokia Traoré
Lumière James F. Ingalls
Son Alexis Giraud
Avec Rokia Traoré, Diabaté Mamah, Naba Aminata Traoré, Fatim Kouyaté, Bintou Soumbounou, Mamadyba Camara, distribution en cours… Lire la suite – ‘Desdemona’.
Compagnie Uz et Coutumes
mise en scène : Dalila Boitaud
avec : Isabelle Loubère, Pierre Mazaudier, Christophe Lafargue, Thomas Pelletier, Raphaël Loheac Lire la suite – ‘Touché mais pas coulé’.
spectacle écrit par Philippe Fenwick
mise en scène collective de la compagnie Escale/Wahrschein
avec : Gritt Krausse, Philippe Fenwick, Hugues Hollenstein, Valo Hollenstein, Frédéric Duzan, Thomas Khomiakoff
Lire la suite – ‘Est ou Ouest : procès d’intention’.
Théâtre et politique (1) - 11 juillet 2011 : "Grand témoin : Jacques Livchine" (entretien) Théâtre et politique (2) – 12 juillet 2011 : "Les Paravents 66" (documentaire d’Anaïs Kien et Charlotte Roux) Quatre ans après les accords d’Evian alors qu’on ne parle toujours que des « évènements d’Algérie » et que les nostalgiques de l’Algérie [...] Lire la suite – ‘Théâtre et politique’.
Journe?e d’e?tudes pre?vue le 25 novembre 2011 a? l’Universite? de Toulouse II – Le Mirail, organise?e par l’axe The?a?tre et Cine?ma du CREG (Centre de Recherche et d’E?tudes Germaniques)
Coordination scientifique : Charlotte Bomy (CREG, Universite? Paul-Vale?ry – Montpellier III), Hilda Inderwildi (CREG, Universite? Toulouse II – Le Mirail), Catherine Mazellier-Lajarrige (CREG, Universite? Toulouse II – Le Mirail). Lire la suite – ‘Contre-cultures et théâtre à Berlin depuis les années 1960 : mises en scène de la contestation’.
texte de Bertolt Brecht
musique de Kurt Weill
traduction de Jean-Claude Hémery
mise en scène et costumes de Laurent Pelly
direction musicale de Bruno Fontaine
Lire la suite – ‘L’Opéra de quat’sous’.
Ouvrages d’Augusto Boal Théâtre de l’opprimé, La Découverte, « Poche / essais », Paris, 2007 L’Arc-en-ciel du désir – Du théâtre expérimental à la thérapie, La Découverte, Paris, 2002 Théâtre de l’opprimé – Pratique du théâtre de l’opprimé, La Découverte, « Essai », 2 tomes, Paris, 2001 Jeux pour acteurs et non-acteurs, La Découverte, Paris, 1997 Études diverses BOAL [...] Lire la suite – ‘Bibliographie’.
Julien Marion, vidéaste Audrey Olivetti, diplômée en science politique Clément Poutot, doctorant en sociologie Structure de recherche associée à la MRSH : CERReV Enregistrement : déc. 2010 Durée : 1h7mn15s Collaboration : CEMU – Les Films du Cartel Lieu : Inde, Kolkata Voir le documentaire Pour fêter ses 25 ans, le Jana Sanskriti, le plus [...] Lire la suite – ‘Documentaire Muktadhara’.
texte et mise en scène de Yann Reuzeau
avec Walter Hotton, Didier Mérigou, Sophie Vonlanthen, Leïla Moguez, François Hatt, Yvan Lambert, Emmanuel de Sablet, Manga Ndjomo, Raphaël d'Olce
assistante mise en scène Aude Sabin
lumière : François-Eric VAlentin
son : Mathias Large
Lire la suite – ‘Chute d’une nation’.
Création Cie le Cartel Texte Dusan Kovacevic Mise en scène Philippe Lanton Avec Bernard Bloch, Luc-Antoine Diquéro, Evelyne Pelletier / Scénographie, lumières Yves Collet assisté de Christelle Toussine L’empreinte du passé d’un homme sur son présent. L’autre comme mémoire et reflet de son identité. Nous sommes aux lendemains de l’effondrement de la Yougoslavie du [...] Lire la suite – ‘Le Professionnel’.
Création Théâtre à Bout Portant Texte Dario Fo Mise en scène, adaptation Marc Prin Traduction Marie-France Sidet Scénographie, costumes Marc Prin Avec Didier Brice, Anne Dupuis, Céline Dupuis, Milena Esturgie, Gilles Ostrowsky lieu précis : Centre culturel Jouy-le-Moutier Prix Nobel de littérature, Dario Fo est un monstre sacré. Héritier de la commedia dell’arte [...] Lire la suite – ‘Klaxon, trompettes… et pétarades’.
Exposition et film documentaire – Maison de l’étudiant, Université de Caen, 4-22 avril 2011 Clément Poutot et Audrey Olivetti [deux membres du GTP] proposent d’explorer l’univers du Théâtre de l’opprimé à travers une exposition et un documentaire [qu’ils ont réalisés] [...] sur la 4e édition du festival de Théâtre Muktadhara à Calcutta. Cet évènement réunissant [...] Lire la suite – ‘Muhtadhara : comment le théâtre de l’opprimé démocratise la politique ?’.
Conception, texte, mise en scène et musique: Christophe Rulhes
Scénographie: Christophe Rulhes et Julien Cassier
Regard extérieur: Irène Afker
Créé et interprété par Sébastien Barrier, Nedjma Benchaïb, Julien Cassier, Domi Giroud, Christophe Rulhes
Costumes: Céline Sathal
Régie et création lumière: Adèle Grepinet
Régie et création son: Pedro Theuriet
Collecte images/son, conduite des entretiens, montage: le GdRA
Direction technique: David Löchen
Construction: Pierre Paillès, Bertrand Trocmé
Production-diffusion: Muriel Pierre
Avec les contributions de Fatima, Aïcha, Driss et Nor, Nicolas, Ouïra et de l'Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés d'Arles
. Lire la suite – ‘Nour’.
Nicolas Bonneau Un beau soir de printemps 68, des garçons étudiants de la fac de Nanterre veulent à tout prix entrer dans le dortoir des filles. Les flics s’y opposent. C’est la révolte. Mai68 est né. Pierre et Juliette étaient là. Partant de leur histoire d’amour, Nicolas Bonneau conte Mai 68 avec finesse et nous [...] Lire la suite – ‘Inventaire 68’.
Les spectateurs s’installent, le calme se fait et nous sommes projetés dans une sorte de débat télévisé – est-ce l’Assemblée Nationale ? Une animatrice à la voix ronde et au sourire mécanique introduit l’auteur d’un livre – est-ce une proposition de loi ? Intitulé Modeste contribution, l’homme expose son grand projet : le nécessaire rétablissement [...] Lire la suite – ‘Modeste Contribution’.
Depuis la publication du Dictionnaire du théâtre en Suisse par les éditions Chronos, l’histoire du théâtre de ce pays a connu un fort développement. Cependant, les enquêtes transversales sur les politiques en matière de théâtre ainsi que sur le rôle du théâtre comme catalyseur de certaines transformations sociales et politiques restent rares. Prolongeant la réflexion [...] Lire la suite – ‘Théâtre et politique’.
Théâtre de la Jacquerie – Alain Mollot Des pupitres, un immense tableau noir : c’est l’École de la nation, comme un rêve d’école. Le maître questionne : – « la Nation pour vous, c’est quoi ? » – « Moi m’ sieur » disent les élèves et les mots fusent : « patrie, république, état, [...] Lire la suite – ‘Les Grognards de la République’.
Comédie triste en quatre actes de Serge Valletti à la mémoire des ouvriers italiens massacrés à Aigues-Mortes en 1893 Mise en scène Patrick Pineau Assistanat à la mise en scène Anne Soisson Lumière Marie Nicolas Son Jean-Philippe François Scénographie Sylvie Orcier Costumes Sylvie Orcier, Charlotte Merlin Accessoires Renaud Léon Régie générale Florent Fouquet avec Gilles [...] Lire la suite – ‘Sale Août (le massacre des Italiens à Aigues-Mortes)’.
JEAN DUVIGNAUD : THÉATRALISATION DU JEU SOCIAL Jean Duvignaud, l’un des plus illustres héritiers de la tradition sociologique, s’est employé à poursuivre l’oeuvre des fondateurs tout en s’autorisant une posture hétérodoxe. Son oeuvre, traversée par l’angoissante question de la pérennité de la solidarité et du lien social, porte l’inquiétude que nourrit un processus [...] Lire la suite – ‘Colloque Jean Duvignaud – Théâtralisation du jeu social’.
Proposant à ses participants d’explorer les rapports entre théâtre et politique, notre colloque entend se structurer autour de deux axes complémentaires. Il s’agit d’une part d’élargir la perspective sur le corpus d’œuvres théâtrales porteuses d’un sens politique, en dehors des cas plutôt bien connus du théâtre révolutionnaire français de la fin du XVIIIe siècle, du [...] Lire la suite – ‘Théâtre et politique’.
textes de Koffi Kwahulé, Nadège Prugnard, Louis Dominique Lavigne
Mise en scène de Khalid Tamer
Avec Jean-Léon Rondeau, Angélique Boulay, Zaccharia Heddouchi Lire la suite – ‘Profils atypiques’.
Création collective D'Ores et déjà
Mise en scène : Sylvain Creuzevault
Avec Samuel Achache, Benoit Carré, Antoine Cegarra, Éric Charon, Pierre Devérines, Vladislav Galard, Lionel Gonzalez, Arthur Igual, Léo-Antonin Lutinier Lire la suite – ‘Notre Terreur’.
Compagnie Apsaras Théâtre
avec Martine Lucciani, Laurie Sgrazzutti, Christophe Brioul, Bruno Marchand et Nicolas Vayssié
Lire la suite – ‘Vu d’là-haut’.
d'après Notre Usine est un roman de Sylvain Rossignol
mise en scène d'Anne-Laure Lemaire
Compagnie Nie Wiem
avec Eléonore Bovon, Marion Sancellier et Gwenaël Fournier
Lire la suite – ‘Usine / roman’.
Création Fête de l’Humanité 2010
d'après Mieux que nos pères de Jean Verdun
mise en scène de Jean-Michel Martial
avec Jean-Michel – Compagnie L’Autre Souffle
Lire la suite – ‘La Loi de Tibi’.
de Tony Harrison
poème traduit en alexandrins français par Jacques Darras
mise en scène de Claude Guerre
avec Guillaume Durieux
musique de Jean-Philippe Dary Lire la suite – ‘V.’.
D’après Svetlana Alexievitch
Adaptation et mise en scène Nicolas Struve
Avec Christine Nissim, Stéphanie Schwartzbrod, Bernard Waver Lire la suite – ‘Ensorcelés par la mort’.
Ce dossier prend place dans l’activité du Groupe de recherche Théâtre(s) politique(s) (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), et constitue la synthèse des réflexions et des débats menés lors de deux journées d’études qui se sont respectivement déroulées le 22 novembre 2008 au Théâtre de l’Aquarium et le 7 mai 2009 au Théâtre 71 de [...] Lire la suite – ‘L’Usine en pièces. Du travail ouvrier au travail théâtral, revue Théâtre/public, n°196 (2010/2)’.
{{Le n°196 de la revue {Théâtre/Public : L'usine en pièces, du travail ouvrier au travail théâtral}, coordonné par Bérénice Hamidi-Kim et Armelle Talbot, sort en juin 2010.}}
"Il faut d’abord rappeler que la France des années 2000 compte 6 millions d’ouvriers, soit 25% de la population active. Le rappeler, donc, et prendre aussitôt la mesure d’un écart entre l’importance toujours considérable du monde ouvrier dans le champ social et sa bien faible visibilité dans le champ de la représentation, qu’elle soit politique, médiatique, artistique ou culturelle.
Cet écart nous invite aujourd’hui à considérer plusieurs spectacles qui se sont attachés à redonner des visages, des corps et des voix à ceux que la logique comptable du capitalisme réduit à une variable d’ajustement, l’enjeu étant ici de valoriser un geste commun mais aussi de souligner la diversité de ses incarnations esthétiques et politiques."
Bérénice Hamidi-Kim et Armelle Talbot Lire la suite – ‘L’usine en pièces. Du travail ouvrier au travail théâtral’.
Le département Théâtre de l’Université Paris 8 organise un Atelier-Discussion : « Usages sociaux du théâtre en dehors du théâtre /Arts et médiations : mises en place et perspectives » Atelier-Discussion animé par Jérôme Dubois (sociologue) et Youssef Haddad (comédien, conteur, metteur en scène, intervenant social) : après un compte-rendu synthétique des travaux pratiques réalisés par les étudiants de l’Université [...] Lire la suite – ‘Les Usages sociaux du théâtre en dehors du théâtre’.
{{Auteur : }} Howard Zinn
_ {{Traduction : }} Thierry Discepolo
_ {{Mise en scène :}} Christian Fregnet
_ {{Distribution :}} Emile Salvador
Ce vieil homme barbu raconte sa vie, bonheurs et malheurs familiaux, débats d’idées entre révolutionnaires réfugiés comme lui.
Il ne cherche pas à se faire passer pour Saint Marx. Il avoue même, non sans humour, petites lâchetés et grandes contradictions…
{{Pour en savoir plus : }}
- [Le dossier de presse->doc284]
Lire la suite – ‘Karl Marx, le retour’.
{{Texte :}} Roland Schimmelpfennig
_ {{Traduction :}} Henri-Alexis Baatsch
_ {{Mise en scène : }} Gabriel Dufay
avec Nicolas Berno, Camille Cobbi, Lionel Dray, Gabriel Dufay, Jean-Claude Durand, Blanche Leleu, Maria Nozières, Anne Raphaël Lire la suite – ‘Push up’.
{{Texte :}} David Van Reybrouck
_ {{Mise en scène : }} Raven Ruëll
_ Avec Bruno Vanden Broecke
_ {{Production :}} KVS Belgique
_ {{Scénographie :}} Leo de Nijs
_ {{Création lumières :}} Johan Vonk
Lire la suite – ‘Mission – Chronique d’un missionnaire au Congo’.
{{Texte :}} Christophe Tostain
_ {{Mise en espace :}} Christophe Gauzeran
avec Catherine Chauvière, Juliette Croizat, Jean-Yves Duparc, Laurent Mothe
Prochaine création de la Cie Fahrenheit 451 Lire la suite – ‘Lamineurs’.
→ un théâtre des paroles LES EAT ENTRENT EN SCÈNE Association qui réunit des auteurs afin de promouvoir l’écriture théâtrale. Le théâtre contemporain parle-t-il aujourd’hui du monde du travail? avec Jean-Daniel Magnin (auteur dramatique, secrétaire général du Théâtre du Rond-Point), Jean Renault (écrivain, ex-Directeur général de la branche travaux public de Spie Batignolles), Gilbert Edelin [...] Lire la suite – ‘Le théâtre contemporain parle-t-il aujourd’hui du monde du travail?’.
adaptation et jeu Mireille Perrier
d’après le texte de Stefano Massini (éd. l’Arche)
traduction Pietro Pizzuti
conseillers artistiques Jean-Charles Dumay
Michèle Guigon (Le lavoir moderne 2009)
conseiller chorégraphe Adrien Dantou
création lumières Ischrann Silgidjian
création sonore Angelo Nizard
conception costume Laure Jegger
production L’abeille et l’orchidée Lire la suite – ‘Anna Politkovskaïa : non rééducable’.
Colloque international organisé par l’axe d’histoire culturelle
du Centre de Recherches en Histoire Quantitative (UMR 6583-CNRS) et le LASLAR, Université de Caen
Lire la suite – ‘Le Spectacle de l’Histoire’.
Autour detuff Happens Samedi 27 mars 2010 de 16h00 à 19h00. Au Grand Amphithéâtre de l’université Lumière-Lyon 2, Campus Berges du Rhône Le nouveau désordre mondial Autour de Stuff Happens de David Hare La fin de l’Histoire n’a pas eu lieu. Avec le 11 septembre s’ouvre un nouveau siècle de bruit et de fureur. Dans [...] Lire la suite – ‘Résonance autour de Stuff Happens / TNP Villeurbanne samedi 27 mars 2010’.
Université d’Avignon
Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Identité culturelle, textes et théâtralité (EA 4277)
8-10 décembre 2010
3e colloque international interdisciplinaire
Lire la suite – ‘Théâtre des minorités’.
{{ Svetlana Alexievitch}} est un des grands témoins de notre temps, sœur spirituelle d’Anna Politovskaïa, cette autre écrivaine et journaliste russe qui a été assassinée pour avoir trop dérangé par ses écrits et son engagement à la recherche de la vérité. Née en Biélorussie en 1948, diplômée de la faculté de journalisme de Minsk, elle [...] Lire la suite – ‘La trilogie Svetlana Alexievitch’.
Texte, mise en scène Elsa Ménard Musique Jean Bordé
Lumière Claire Dereeper Vidéo Christophe Rivoiron
Avec Olivier Boreel, Jérôme Buisson, Thomas Laroppe, Babacar M’baye Fall, Elsa Ménard, Madeleine Mainier, Anthony Moreau, Julien Ratel, Gaël Rebel Lire la suite – ‘Euphémismes, une comédie française’.
Colloque organisé par le GREGS, composante de l’ERIMIT (EA 4327)
avec la participation de l’axe de recherche « La scène comme lieu de
mémoire » du laboratoire La Présence et l’image (EA 3208).
Comité scienti?que :
Francine Maier-Schaeffer, Études germaniques, Rennes 2
Christiane Page, Études théâtrales, Rennes 2
Cécile Vaissié, Études russes et soviétiques, Rennes 2 Lire la suite – ‘La Révolution mise en scène’.
{{{ Le 3 mars, à 20h : Inculture(s) 4 : Faim de pétrole, vive la grande déplétion. Une autre histoire de l’énergie. Le 10 mars à 20h : Inculture(s) 5 : Travailler moins pour gagner plus ou l’impensé inouï du droit du travail. Le 14 mars à 19h : Inculture(s) 3 : Chez moi on [...] Lire la suite – ‘Les Conférences gesticulées de la SCOP « Le Pavé »’.
Texte, mise en scène et interprétation Dieudonné Niangouna
Musique et interprétation musicale Pascal Contet
Lumières Xavier Lazarini, Brunel Makoumbou
Son Christina Clar Lire la suite – ‘Les Inepties volantes’.
texte de
Marius von Mayenburg
mise en scène
Bernard Sobel
avec
Anne Alvaro, Claire Aveline, Priscilla Bescond, Anne-Lise Heimburger, Edith Scob, Gaëtan Vassart Lire la suite – ‘La Pierre’.
"Le Théâtre au service du socialisme, ou les oeuvres-traces d'une "culture socialiste" avant 1914", article de Marjorie Gaudemer
"{Le Naufrage de la Bêtise humaine}", pièce en deux actes d'Etienne Pédron (1895)
dans {Recherche socialiste} (Paris), n°48/49, juillet-décembre 2009, p. 35-52 et p. 147-174 Lire la suite – ‘« Le Théâtre au service du socialisme » / « Le Naufrage de la Bêtise humaine »’.
{{Spectacle interdisciplinaire de la compagnie Théâtre en question
Ecriture, mise en scène, musique et vidéo de Stéphane Arnoux
Avec Julie Le Rossignol, Lydia Sevette, Stéphane Arnoux}}
Lire la suite – ‘Les Pieds dedans (cabaret intime)’.
création collective
d’ores et déjà
mise en scène
Sylvain Creuzevault
avec
Samuel Achache, Benoit Carré, Antoine Cegarra, Éric Charon, Pierre Devérines, Vladislav Galard, Lionel Gonzalez, Arthur Igual, Léo-Antonin Lutinier Lire la suite – ‘Notre Terreur’.
Spectacle du Groupe Krivitch
_ {{Texte et mise en scène}}
_ Ludovic POUZERATE
_ {{Dramaturgie}}
_ Guillaume CLAYSSEN
_ {{Scénographie}}
_ Laurence BRETON
_ {{Assistante scénographe}}
_ Clémentine GRATSCHEN
_ {{Création lumière}}
_ Romuald LESNE
_ {{Création sonore}}
_ Jean François DOMINGUES
_ {{Costumes}}
_ Virginie ALBA
_ {{Administration de production}}
_ Clément DUPUY
Avec Jean-Louis FAYOLLET, Véronique MULLER, Jean-Marie BURUCOA, Alexis MONCEAUX, Clément VICTOR, Françoise COUSIN, Etienne PARC, Chloé DECAUX, Anthony BOULLONOIS
Production : Le-groupe-Krivitch. En coréalisation avec Mains d’Œuvres et Confluences. Lire la suite – ‘La Chaîne’.
Spectacle de cirque, danse, vidéo de et avec Xavier Kim Xeu est jeune, Xeu veut être reconnu, Xeu veut participer à la croissance… Petite fable kaléidoscopique urbaine,0.0 est une incursion dans l’univers environnemental d’un certain prototype de jeune d’aujourd’hui. Un publi-reportage joyeux et garanti sans moraline, sur l’entraînement exigeant des petits champions des couloirs d’agences [...] Lire la suite – ‘#0.0’.
La pièceacco et Vanzetti, écrite par Alain Guyard sera mise en scène par François Bourcier, assisté de Nathalie Moreau. Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti seront interprétés par Jean-Marc Catella et Jacques Dau. Fidèle sur le fond, l’auteur a pris des libertés avec le déroulement des faits, imaginant un dialogue entre les prisonniers alors qu’ils étaient [...] Lire la suite – ‘Sacco et Vanzetti’.
Le comédien et écrivain libertaire Jean-Hugues Lime interprètera Carla B. Le spectacle est écrit par Frédéric Pagès et mis en scène par Patrice Minet. Lime incarne Carla la chanteuse. Alors que la révolution gronde et que le peuple encercle le Petit Président qui prend la fuite, Carla n’a peur de rien. Elle sait parler des [...] Lire la suite – ‘Carla B.’.
{{Editorial de la 6ème édition du Manifeste :}}
«En 1968, Francis Janson proposait d’appeler Culture ce qui permet de se choisir politiquement. Aujourd’hui le mot Culture est pris en otage par la langue de bois institutionnelle et devient une arme pour la soumission.
On se doit de respecter les cultures dans leurs diversités même si parfois (souvent) elles vont à l’encontre des droits de l’Homme, des lois de liberté et d’égalité entre les sexes.
_ Quant à l’action culturelle qui permettrait le sacro-saint lien social, elle a désormais pour objectif d’insérer paisiblement et en silence les habitants des quartiers dans la société de marché.
A cette confusion de langage Le Manifeste répond avec insolence que la culture et les artistes ne sont pas les nouveaux alliés de la domination, et que s’ils travaillent en proximité avec les habitants c’est pour nouer le seul lien qui fasse avancer la société : la parole, prendre et donner la parole, en détruisant les murs et les barrières, réaffirmant qu’ une civilisation ne se mesure pas à ses avoirs mais à sa capacité à s’exprimer, à sa force de création et à sa volonté de vivre.
Le Manifeste est avant tout un acte artistique de désobéissance à une façon de vivre et au marché de l’art où tout se mesure à l’aune de la rentabilité et du pognon.
Cette année au Manifeste vous aurez donc le frisson de découvrir pendant 3 jours, une diversité culturelle qui transgresse, blasphème,et revendique des formes et des fonds troublants et inconnus.
Et pour tenir le coup sur place, buvette, cantine et librairie, pour restaurer nos forces et nourrir nos arguments.
_ Plus aucune raison de rester chez vous à ruminer que le monde va mal. Il ne tient qu’à nous...
_ Allez, venez vous régaler de théâtre, d’idées, de rencontres et d’avenir ; venez vous manifester !»
Brigitte Mounier.
_ Directrice artistique du Manifeste.
_ Metteur en scène.
Lire la suite – ‘Le Manifeste – Rassemblement International pour un Théâtre Motivé’.
Après avoir interrogé les manières plurielles dont le discours des pionniers du théâtre populaire envisage le peuple, cette journée d’études, qui succède à celle d’octobre 2008, change de perspective, pour se concentrer sur le texte dramatique et l’écriture scénique. En abordant la dimension dramaturgique et/ou scénique de la représentation du peuple sur les scènes du [...] Lire la suite – ‘La représentation du peuple sur les scènes du théâtre populaire’.
{{Journée d’études de 10h à 17h
L’usine en pièces : du travail ouvrier au travail théâtral
Journée d’études organisée par le Groupe Théâtre(s) politique(s) (EA 3458 « Représentation. Recherches théâtrales et cinématographiques » / Paris Ouest Nanterre La Défense)
Avec le concours du Théâtre 71}} Lire la suite – ‘L’usine en pièces : du travail ouvrier au travail théâtral’.
Journée d’études organisée par le Groupe Théâtre(s) politique(s) (EA 3458 « Représentation. Recherches théâtrales et cinématographiques » / Paris Ouest Nanterre La Défense) Avec le concours du Théâtre 71 Le Groupe de recherche Théâtre(s) politique(s) (Université Paris Ouest) consacre un cycle de journées d’études aux représentations théâtrales du monde du travail. Après une première journée [...] Lire la suite – ‘L’Usine en pièces : du travail ouvrier au travail théâtral – Journée d’études (7 mai 2009)’.
Parallèlement à l’organisation de journées d’études, nous nous employons à l’élaboration d’un corpus de spectacles engageant la représentation du monde du travail. La liste que nous proposons ici est évidemment partielle et évolutive. Son principal objectif est de permettre la recension précise des créations de ces dernières années et d’y associer un certain nombre de [...] Lire la suite – ‘Corpus’.
LE TRAVAIL RÉVÉLÉ Exposition et journée d’études – Mairie du 13e arrondissement de Paris, 17 mars 2009 Regards croisés de photographes et d’experts sur le monde du travail Présentation de la manifestation sur le site « Le Travail révélé » : « “Le Travail révélé”… Les étudiants du Master 2 de Psychologie du Travail et Ergonomie de [...] Lire la suite – ‘Évènements et ressources documentaires’.
Sur le monde du travail et le chômage (Classement par date de parution) Roland Inglehart, « The Silent Revolution in Europe : Intergenerational change in post-industrial societies », The American Political Science Review, volume 65, n°4, 1971, pp. 991-2017 André Gorz, Métamorphoses du travail. Quête du sens, Paris, Galilée, 1988 Patrick d’Iribarne, La Logique de [...] Lire la suite – ‘Bibliographie sélective’.
{{Jacques Rancière, {Le Spectateur émancipé}, Paris, Éditions La Fabrique, 2008.}}
{{Présentation de l'ouvrage sur [le site des Éditions La Fabrique->http://www.lafabrique.fr/] :}}
« “Celui qui voit ne sait pas voir” : telle est la présupposition qui traverse notre histoire, de la caverne platonicienne à la dénonciation de la société du spectacle.
Elle est commune au philosophe qui veut que chacun se tienne à sa place et aux révolutionnaires qui veulent arracher les dominés aux illusions qui les y maintiennent. Pour guérir l’aveuglement de celui qui voit, deux grandes stratégies tiennent encore le haut du pavé. L’une veut montrer aux aveugles ce qu’ils ne voient pas : cela va de la pédagogie explicatrice des cartels de musées aux installations spectaculaires destinés à faire découvrir aux étourdis qu’ils sont envahis par les images du pouvoir médiatique et de la société de consommation.
L’autre veut couper à sa racine le mal de la vision en transformant le spectacle en performance et le spectateur en homme agissant. Les textes réunis dans ce recueil opposent à ces deux stratégies une hypothèse aussi simple que dérangeante : que le fait de voir ne comporte aucune infirmité ; que la transformation en spectateurs de ceux qui étaient voués aux contraintes et aux hiérarchies de l’action a pu contribuer au bouleversement des positions sociales ; et que la grande dénonciation de l’homme aliéné par l’excès des images a d’abord été la réponse de l’ordre dominant à ce désordre.
L’émancipation du spectateur, c’est alors l’affirmation de sa capacité de voir ce qu’il voit et de savoir quoi en penser et quoi en faire. Les interventions réunies dans ce recueil examinent, à la lumière de cette hypothèse, quelques formes et problématiques significatives de l’art contemporain et s’efforcent de répondre à quelques questions : qu’entendre exactement par art politique ou politique de l’art ?
Où en sommes-nous avec la tradition de l’art critique ou avec le désir de mettre l’art dans la vie ? Comment la critique militante de la consommation des marchandises et des images est-elle devenue l’affirmation mélancolique de leur toute-puissance ou la dénonciation réactionnaire de l’ “homme démocratique” ?
Jacques Rancière est professeur de philosophie à Paris-VIII. Il a publié de nombreux ouvrages centrés sur la question du politique, en particulier à travers les textes et événements du mouvement ouvrier français du XIXe siècle ({Le Maître ignorant}, {La Nuit des prolétaires}, {Les Noms de l'histoire}, {La Mésentente}).»
Lire la suite – ‘Le Spectateur émancipé’.
{{SCANNER
_ NOUS TOURNONS EN ROND DANS LA NUIT ET NOUS SOMMES DÉVORÉS PAR LE FEU
_ HURLEMENTS EN FAVEUR DE GUY DEBORD}}
{{Conception, adaptation et mise en scène}}
_ David Ayala
_ {{Assistantes à la mise en scène}}
_ Edith Félix et Carole Rivière
_ {{Création vidéo}}
_ Julie Simonney
_ {{Lumière}}
_ Jean-Yves Courcoux
_ {{Création son}}
_ Laurent Sassi
_ {{Costumes}}
_ Gabrielle Mutel
_ {{Régie générale}}
_ Frédéric Bellet
_ {{Administration de production}}
_ Silvia Mammano
_ Avec Sophie Affholder, Jean-Claude Bonnifait, Diane Calma, Roger Cornillac, Christophe Labas-Lafite, Alexandre Morand, Véronique Ruggia
Lire la suite – ‘Scanner’.
{{ {Euphémismes, une comédie française} }}
Une pièce sur les politiques d'immigration et le langage juridico-médiatico-politique.
{{Texte, mise en scène et scénographie}}
_ Elsa Ménard
Lire la suite – ‘Euphémismes, une comédie française’.
{{ Jeanyves Gérin (dir.), {Fiction et engagement politique : la représentation du parti et du militant dans le roman et le théâtre du XXe siècle}, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2008.}}
Textes des communications présentées lors du colloque «Écritures de la modernité » tenu à la Sorbonne Nouvelle (18-20 janvier 2007).
{{Quatrième de couverture :}}
«Les militants, qu'ils soient de droite ou, plus volontiers, de gauche, syndicalistes ou, plus souvent, membres d'un parti, ont trouvé leur place dans le roman et au théâtre dès le début du XXe siècle, sans pour autant susciter de types. Les belles années de la littérature engagée, avant et après la Seconde Guerre mondiale, donnent l'occasion à Malraux, à Aragon et à Sartre de les exalter comme des héros de l'histoire. Au même moment, ces auteurs, parmi d'autres, décapent l'illusion lyrique et voient en eux des instruments au service de machines bureaucratiques. Après le temps des doutes et celui de la nostalgie est maintenant venue l'heure d'un premier bilan.»
Lire la suite – ‘Fiction et engagement politique : la représentation du parti et du militant dans le roman et le théâtre du XXe siècle’.
{{La nouvelle édition du Festival {Théâtre en Résistance} organisée par l'ODDC (Office Départemental de Développement Culturel des Côtes d'Armor) se déroule du 16 janvier au 20 mars 2009, sous le titre «Travaillez heureux !».}} Lire la suite – ‘Théâtre en Résistance’.
{{Texte}}
_ Michel Vinaver
_ {{Mise en scène}}
_ Arnaud Meunier
Avec Philippe Durand, Philippe Mercier, Bruno Pesenti
{{Dramaturgie}}
_ Julien Fisera
_ {{Assistantes à la mise en scène}}
_ Nathalie Matter et Elsa Imbert
_ {{Scénographie}}
_ Camille Duchemin
_ {{Création sonore}}
_ Benjamin Jaussaud
_ {{Lumières}}
_ Romuald Lesné
_ {{Costumes}}
_ Sophie Schaal assistée de Christine Brottes et Patricia Faget
_ {{Maquillages et coiffures}}
_ Suzanne Pisteur
_ {{Régie générale}}
_ Frédéric Gourdin
_ {{Administration et production}}
_ Karine Branchelot assistée de Vincent Larmet et Yvon Parnet
{{Production}}
_ Compagnie de la Mauvaise Graine, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène nationale, Comédie de Reims - Centre dramatique national
Le spectacle a été créé en janvier 2008 au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Lire la suite – ‘King’.
{{Créé en mars 2008 au Nouveau Théâtre (C.D.N. de Besançon), {We are la France} est actuellement en tournée.}}
{{Adaptation}}
_ d'après {Amour, gloire et CAC 40}, {France guide de l'utilisateur} et {Jean de La Ciotat, la légende} de Jean-Charles Massera
_ {{Mise en scène}}
_ Benoît Lambert
_ {{Costumes}}
_ Violaine L. Chartier
_ {{Scénographie}}
_ Antoine Franchet
_ {{Images}}
_ Antoine Franchet
_ {{Régie générale}}
_ Marc Chevillon
_ {{Production}}
_ Nouveau théâtre - Centre dramatique national de Besançon, Le Théâtre de la Tentative, Ville de Baume-les-Dames, Théâtre Granit
Dates de tournée pour la saison 2008-2009 :
_ - du 16 au 20 février à la MCNN de Nevers ;
_ - du 9 au 12 mars à la scène nationale d'Alençon ;
_ - du 23 au 28 mars à la Comédie de Caen ;
_ - du 15 avril au 16 mai au Théâtre Paris-Villette (spectacle présenté du 15 au 26 avril dans le cadre des Rencontres de la Villette) ;
_ - du 18 au 23 mai au Théâtre Dijon Bourgogne ;
_ - du 25 au 27 mai à l'Equinoxe, scène nationale de Chateauroux ;
_ - du 2 au 5 juin au Granit, scène nationale de Belfort.
Lire la suite – ‘We are la France’.
{{Armelle Talbot, {Théâtres du pouvoir, théâtres du quotidien. Retour sur les dramaturgies des années 1970}, Louvain-La-Neuve, {Études théâtrales}, n° 43, 2008.}}
{{Quatrième de couverture :}}
«Placée sous le signe du quotidien, une part importante de la production théâtrale des années 1970 est marquée par la volonté de faire accéder à la lumière ce qui en est habituellement exclu. Or ce geste s'avère doublement paradoxal : dramatiquement, parce qu'il promeut la vie ordinaire de gens sans histoire au rang d'objet théâtral digne d'être représenté ; politiquement, dans la mesure où, prenant le parti du plus grand éloignement par rapport aux lieux canoniques du pouvoir, il ne renonce pas pour autant à sa représentation mais s'attache au contraire à en révéler les modes imperceptibles de fonctionnement. Sans que nous ayons affaire à une École unitaire, ce geste s'offre comme le point de convergence des recherches menées durant la décennie par des auteurs tels que Kroetz, Sperr, Fassbinder, Deutsch, Wenzel ou Vinaver.
Comment rendre visible un pouvoir qui ne s'impose pas de l'extérieur à ses sujets ? Au prix de quels aménagements la forme drama-tique peut-elle représenter les opérations de détail par lesquelles le pouvoir marque son empreinte sur les gestes et les discours ? Partant de la nouvelle économie de la visibilité des rapports de force sociaux diagnostiquée par Michel Foucault, cet essai analyse les modalités selon lesquelles les dramaturgies des années 1970 expérimentent la réalité sans corps du pouvoir contemporain. Enga-geant un changement d'échelle qui cherche à dessaisir le quotidien de sa familiarité, ces dramaturgies permettent d'interroger le devenir formel du drame. Mais c'est surtout la fonction critique du théâtre qu'elles invitent à questionner, dessinant, sous l'influence de Büchner, Horváth ou Fleisser, le territoire méconnu d'une scène alternative qui n'a cessé de repenser les pouvoirs de la représentation et ses rapports avec la réalité.»
Lire la suite – ‘Théâtres du pouvoir, théâtres du quotidien’.
{{Texte}}
_ Aziz Chouaki
_ {{Mise en scène}}
_ Jean-Louis Martinelli
_ {{Scénographie}}
_ Gilles Taschet
_ {{Lumières}}
_ Jean-Marc Skatchko
_ {{Vidéo}}
_ Pierre Nouvel
Avec Aziz Chouaki et Hammou Graïa
Les décors sont réalisés par les ateliers du Théâtre Nanterre-Amandiers.
Le texte {Les Coloniaux} est publié aux Éditions Mille et une nuits.
{{Production}}
_ Théâtre Nanterre-Amandiers
Avec le soutien du Fonds de Développement de la Création Théâtrale Contemporaine. Lire la suite – ‘Les Coloniaux’.
{{Texte}}
_ Lars Norén
_ {{Texte français}}
_ Jean-Marie Piemme et Sabine Vandermissen
_ {{Mise en scène et scénographie}}
_ Christophe Perton
_ {{Dramaturgie}}
_ Pauline Sales
_ {{Création lumière}}
_ Thierry Opigez et Guillaume de la Cotte
_ {{Création et régie son}}
_ Frédéric Bühl
_ {{Vidéo}}
_ Clément Martin
_ {{Régie générale}}
_ Gilbert Morel et Thierry Opigez
_ {{Production}}
_ Comédie de Valence / Centre dramatique national Drôme-Ardèche / avec la participation de l’ENSATT
{{Avec Vincent Garanger et Hélène Viviès}}
Lire la suite – ‘Acte’.
{{Texte}}
_ Pauline Sales
_ {{Propositions scéniques et jeu}}
_ Hélène Viviès
_ Juliette Delfau
_ Olivier Werner
_ Yves Barbaut
_ Claire Semet
_ Vincent Garanger
_ Anthony Poupard
_ Ali Esmili
_ Pauline Moulène
_ {{Régie principale}}
_ Laurent Bernard
_ {{Production}}
_ Comédie de Valence / Centre dramatique national Drôme-Ardèche / avec la participation artistique de l’ENSATT
Lire la suite – ‘Israël-Palestine, portraits’.
{{Texte et interprétation}}
_ Nasser Djemaï
_ {{Dramaturgie et mise en scène}}
_ Natacha Diet
_ {{Création lumière et accessoires}}
_ David Gallaire
_ {{Création musicale}}
_ Alexandre Meyer
_ {{Création costumes}}
_ Magalie Castellan
_ {{Répétiteur}}
_ José Redondo Lire la suite – ‘Les Vipères se parfument au jasmin’.
Edito du site des Rencontres : » Danse hip hop, théâtre, concerts, débats, chantiers… Du monde des affaires à la biosphère, tout parait prêt à imploser. Il est urgent de réapprendre à être, autrement que par l’avoir. Plus que jamais la pensée, l’imaginaire et le sensible nous sont indispensables. Les artistes hors normes des Rencontres [...] Lire la suite – ‘Rencontres urbaines de la Villette 2009’.
{{etits contes politiques et autres récits non autorisés – une autre histoire de l’éducation} } Présentation du spectacle sur le site du Grand Parquet : «Ancien professionnel de la Culture parti cultiver des poireaux à Landeleau (Finistère), Franck Lepage, la saison dernière, nous racontait autrement la décentralisation culturelle et l’éducation populaire… En réouverture du Grand [...] Lire la suite – ‘Incultures 2 : l’éducation nationale’.
{{Christophe Gauthier, David Lescot et Laurent Véray (dir.), {Une Guerre qui n'en finit pas - 1914-2008, à l'écran et sur scène}, Paris / Toulouse, Éditions Complexe / La Cinémathèque de Toulouse, 2008.}}
{{Quatrième de couverture :}}
«La Première Guerre mondiale n'a cessé d'être présente dans la société française et, décennie après décennie, cette présence s'est même renforcée. Comment expliquer cet accès de mémoire, alors que le dernier des survivants s'est aujourd'hui éteint. En effet, si films et pièces de théâtre autour du premier conflit mondial ont existé depuis 1914, leur production est de plus en plus abondante.
Ces divers types de représentations cherchent, selon les circonstances, à exalter les valeurs patriotiques ou, au contraire, à inspirer le dégoût de la guerre pour l'abolir à jamais. L'obsession de la commémoration de 14-18, c'est-à-dire le souci de transmettre les enseignements du passé aux jeunes générations, n'a jamais fléchi. La Grande Guerre, en France peut-être plus qu'ailleurs, n'a cessé de susciter des images, des films, du théâtre. Une nouvelle série de productions s'est même intensément développée ces dernières années.
Comment transposer à l'écran ou sur scène les souffrances et les horreurs engendrées par le conflit ? Comment émerge le genre "film de guerre" ? Existe-t-il des spécificités nationales ? Que disent les films et les pièces qui parlent de la Grande Guerre de la société qui les produit et qui les regarde ?
Cet ouvrage est le fruit d'un colloque qui s'est tenu à la Cinémathèque de Toulouse en février 2008 dans le cadre du festival Zoom arrière.» Lire la suite – ‘Une guerre qui n’en finit pas – 1914-2008, à l’écran et sur scène’.
{{Chantal Meyer-Plantureux (dir.), {Le Théâtre monte au front}, Paris, Éditions Complexe, coll. «Le Théâtre en question», 2008.}}
{{Quatrième de couverture:}}
«Sarah Bernhardt, pourtant invalide, n'a pas hésité à donner plusieurs représentations théâtrales devant des milliers de soldats, regroupés pour voir l'une des grandes vedettes du temps. Moment de détente dans la vie du poilu, mais aussi propagande ou reflet de leur existence difficile, le théâtre joue un rôle important dans la vie du Front pendant la Grande Guerre. Or, il est encore l'un des territoires peu connus de l'histoire culturelle de la Première Guerre mondiale.
{Le Théâtre monte au Front} explore les différents visages du répertoire de ce moment crucial : des pièces censurées à celles écrites par les poilus eux-mêmes, du théâtre patriotique au pacifiste, des auteurs de l'arrière aux mises en scène dans les casernes et les campements. Entre "bourrage de crâne" et vision très réaliste donnée par les soldats, le théâtre propose une image fouillée de la guerre et de la façon dont elle a été représentée suivant que l'on soit acteur du conflit ou spectateur. L'ouvrage se compose d'une série d'essais sur la vie théâtrale entre 1914 et 1920, à Paris et au Front, et y adjoint une anthologie d'extraits significatifs d'un répertoire largement inédit ou tombé dans l'oubli.
Avec des contributions d'Antoinette Blum, Léonor Delaunay, Amandine Dongois, Odile Krakovitch, Mallory Patte-Serrano, Isabelle Scaviner et Karima Tamarat»
Lire la suite – ‘Le Théâtre monte au front’.
{{ Martial Poirson (dir.), {Le Théâtre sous la Révolution. Politique du répertoire (1789-1799)}, Paris, Desjonquères, coll. «L'esprit des lettres », 2008.}}
{{Quatrième de couverture:}}
« "Tandis que la tragédie rougissait les rues, la bergerie florissait au théâtre" constatait déjà Chateaubriand. En dépit d'une intense production dramatique pendant la décennie révolutionnaire, acte de naissance d'un véritable théâtre militant, force est d'y constater la prédominance, tous théâtres confondus, des reprises de pièces anciennes et des comédies légères, sentimentales ou fantaisistes. Souvent constaté, rarement analysé, ce phénomène mérite d'être interrogé. Parler de politique du
répertoire ne se réduit, ni aux engagements des écrivains dans les conflits de leur temps ; ni à l'instrumentalisation des spectacles et des spectateurs par des politiques culturelles volontaristes mais coercitives ; ni au pouvoir mobilisateur des textes auprès des spectateurs ; ni même aux représentations, littéralement à l'oeuvre dans les pièces, d'une
situation sociohistorique donnée. C'est une façon d'interroger l'efficacité performative de l'interaction entre poétique de l'écriture et politique des textes. Cela permet d'abord d'établir un inventaire des auteurs « classiques » les plus joués pendant la Révolution et d'analyser, à partir des manuscrits de souffleur censurés et éditions caviardées, lanature des transformations subies par les textes sous la pression conjointe des stratégies des auteurs, des comédiens, des censeurs révolutionnaires, mais aussi de l'opinion publique, force politique montante. Cela permet aussi de mettre en évidence la façon dont l'Histoire en train de se faire s'inscrit dans les pièces de théâtre, envisagées sous l'angle des créations, mais aussi des reprises, censurées, caviardées et
réécrites pour les besoins de la cause. Cela permet enfin d'envisager les nouvelles dramaturgies nées de la conception militante d'un théâtre "école du peuple" (théâtre de propagande, historique, civique, patriotique…) ; mais aussi celles, taxées de "réactionnaires", inspirées par des attitudes de résistance ou de réticence aux idées et idéaux nouveaux
(théâtre contre-révolutionnaire, d'émigration, anti-jacobin…) ; enfin celles cherchant dans les paradis artificiels de mondes imaginaires à éviter de prendre trop directement position sur les événements (utopies,
uchronies, allégories, fééries…), tout en tenant, par la voie détournée du symbolique, un discours authentiquement politique de transformation des représentations dominantes.
Dirigé par Martial Poirson, cet ouvrage collectif en partie issu d'un
colloque organisé au Musée de la Révolution française de Vizille et l'UMR
LIRE-CNRS réunit des chercheurs en histoire, littérature, esthétique, arts
du spectacle, sciences politiques et sciences sociales spécialistes de la
période révolutionnaire. »
Lire la suite – ‘Le Théâtre sous la Révolution. Politique du répertoire (1789-1799)’.
{{Consacrant sa programmation au thème de l'entreprise, le Théâtre National de Bruxelles propose un spectacle et deux esquisses : {Unter Eis} écrit et mis en scène par Falk Richter (du 13 au 17 janvier 2009), {Grow or Go} mis en scène par Françoise Bloch (du 14 au 17 janvier 2009) et {SPRL} mis en scène par Jean-Benoît Ugeux (les 16 et 17 janvier 2009).}} Lire la suite – ‘Théma L’entreprise’.
{{La fin de la démocratie ?}}
Autour de Coriolan (Shakespeare/Schiaretti)
_ représenté au Théâtre Nanterre-Amandiers du 21 novembre au 19 décembre 2008
Un contrechamp organisé par le Théâtre National Populaire,
_ en partenariat avec l’University of Chicago,
_ la Cité Internationale Universitaire de Paris,
_ le Théâtre Nanterre-Amandiers et Sciences Po
Cycle de débats, conférences, projections et lectures à Paris
_ les lundi 8 et mercredi 10 décembre de 14h à 19h30
à la Cité Internationale Universitaire de Paris (Collège Franco-Britannique)
_ le samedi 13 décembre de 13h à 18h au Théâtre Nanterre-Amandiers
Entrée libre sur réservation obligatoire au 01 46 14 70 10 ou par email à spectateurs@amandiers.com
_ Cité Internationale Universitaire de Paris, Collège Franco-Britannique, 9 boulevard Jourdan, 75014 Paris, RER Cité Universitaire
_ Théâtre Nanterre-Amandiers, 7 avenue Pablo Picasso, 92000 Nanterre, RER Nanterre-Préfecture
Lire la suite – ‘La fin de la démocratie’.
Journée d’études organisée par le Groupe Théâtres Politiques (EA 3458 « Représentation. Recherches théâtrales et cinématographiques » / Paris 10 Nanterre) Avec le concours du Théâtre de l’Aquarium Le Groupe Théâtres Politiques propose un cycle de journées d’études sur les rapports entre théâtre et monde du travail (XIXe / XXIe). La première de ces journées [...] Lire la suite – ‘La Jeune Lune tient la vieille lune toute une nuit dans ses bras – Journée d’études (22 novembre 2008)’.
{{Description du festival sur le site de migrantscene :}} «Quand les États sont en crise, les étrangers, accusés de tous les maux, voient leurs droits restreints, leur dignité remise en cause. Pourtant l’expérience migratoire, à l’intersection de l’intime et du collectif, forge et alimente nos sociétés. Elle est au coeur de ce que nous sommes, [...] Lire la suite – ‘Festival Migrant’scène’.
{{Swati Pal, {Look Back At Anger : Agit-Prop Theatre in Britain. Red Ladder Theatre Company form the 60s to the 90s}, London, VDM Verlag, 2008.}}
{{Quatrième de couverture :}}
«2008 marks 40 years of Red Ladder Theatre Company. In 1968, a large number of agit prop theatre companies mushroomed in Britain. The Agit Prop Street Players who later renamed themselves as Red Ladder was one. With time other theatre companies surrendered to and became part of theatre history. Not so Red Ladder. It has survived and it is now time for a reassessment. Is agit prop theatre dead or alive? How does such theatrical practice contribute to society/community? These are only some of the questions the book explores. It looks back at all the anger that led to the emergence of Red Ladder and how it surged ahead as a leading youth theatre company in a multicultural Britain of today. An analysis of the plays of Red Ladder, of their techniques of performance and production, an in-depth study of the changing artistic and other policies of the Company are some of the features of this book. The book's distinctiveness lies in the textual analysis of the plays and the investigative nature of the research undertaken. To anyone interested in theatre history, past and presently in the making, whether as a practitioner or for purely academic purposes, this book will be insightful.» Lire la suite – ‘Look Back At Anger : Agit-Prop Theatre in Britain’.
{{L'art surpris par le social
_ Equipe d'accueil Arts : Pratiques et Poétiques
_ 27, 28 & 29 novembre 2008}}
{{Amphi A2, bâtiment A sud
_ Université Rennes 2, Campus Villejean, Place du Recteur Henri Le Moal, Rennes}}
Lire la suite – ‘L’art surpris par le social’.
{{ {De Gaulle en mai} }}
Création - extraits du {Journal de l'Elysée} de Jacques Foccart
_ Textes organisés par Jean-Louis Benoit
_ Mise en scène Jean-Louis Benoit
_ avec Dominique Compagnon, Arnaud Décarsin, Jean-Marie Frin, Laurent Montel, Luc Tremblais Lire la suite – ‘De Gaulle en mai’.
{{ {Lettres à l'humanité} }}
_ de José Pliya
{{Mise en scène}}
_ Sophie Akrich
{{Distribution}}
_ Jean-Pierre Becker
_ Isabelle Fruchart
_ Paulin Fodouop Lire la suite – ‘Lettres à L’humanité’.
{{ {Serial plaideur} }}
_ de et avec Jacques Vergès
{{Adaptation}}
_ Louis-Charles Sirjacq
{{Réalisation}}
_ Marie Nicolas et Louis-Charles Sirjacq
{{Création au Théâtre de la Madeleine}}
_ Du 21 septembre au 29 décembre 2008 Lire la suite – ‘Serial Plaideur’.
{{ {Europeana} }}
_ de Patrick Ourednik
{{Adaptation et mise en scène}}
_ Laure Duthilleul
Avec Jonathan Manzambi et Sharif Andoura
{{La Pépinière Théâtre - Paris}}
_ Du 26 septembre 2008 au 18 décembre 2008
Lire la suite – ‘Europeana’.
{{ARTEMISIA VULGARIS II > politique-fiction}}
{{Texte et mise en scène}}
_ Marine Bachelot
Du 11 au 15 novembre à 19h au Théâtre la Paillette
_ dans le cadre du Festival «Mettre en scène» - TNB Lire la suite – ‘Artemisia vulgaris II’.
Présentation générale Le questionnement autour de « théâtre et monde du travail » – envisagé dans ses enjeux dramaturgiques, scéniques et institutionnels – a été amorcé par le Groupe Théâtre(s) politique(s) en 2007/2008 sous la forme de deux journées d’études. Celles-ci portaient respectivement sur la représentation dramaturgique et scénique de l’activité laborieuse (« Travailler sur [...] Lire la suite – ‘Cycle de journées d’études 2008-2009 : « Théâtre et monde du travail »’.
{{Journée d'études de 10h à 18h
{La jeune lune tient la vieille lune toute une nuit dans ses bras}
Journée d'études organisée par le Groupe Théâtres Politiques (EA 3458 « Représentation. Recherches théâtrales et cinématographiques » / Paris X)
Avec le concours du Théâtre de l'Aquarium}}
Lire la suite – ‘La jeune lune…’.
{{Giuseppe Massa présente son spectacle {Sutta Scupa (Sous pression)} au Théâtre 71 Malakoff du 7 au 11 octobre 2008.}}
Conception
_ {{Giuseppe Massa}}
_ Mise en scène
_ {{Giuseppe Massa}}
_ {{Giuseppe Provinzano}}
_ {{Fabrizio Ferracane}}
_ Interprétation
_ {{Giuseppe Massa}}
_ {{Giuseppe Provinzano}}
Lire la suite – ‘Sutta Scupa’.
De Jeroen Olyslaegers, Guy Cassiers
et Erwin Jans d’après Yuri Arabov
{{Mise en scène}}
_ Guy Cassiers
_ {{Texte}}
_ Jeroen Olyslaegers, Guy Cassiers et Erwin Jans d’après Yuri Arabov
_ {{Conseiller texte}}
_ Tom Lanoye
_ {{Musique}}
_ Dominique Pauwels
_ {{Dramaturgie}}
_ Erwin Jans
_ {{Concept esthétique et scénographie}}
_ Enrico Bagnoli, Diederik De Cook, Arjen Klerkx
_ {{Création écrans de vidéo}}
_ Peter Missoten/de Filmfabriek
_ {{Vidéo}}
_ Lef Spincemaille
_ {{Costumes}}
_ Tim Van Steenbergen
_ Avec Gilda de Bal, Vic de Wachter, Suzanne Grotenhuis, Johan Leysen, Marc Van Eeghem, Jos Verbist, Michaël Vergauwen Lire la suite – ‘Wolfskers’.
{{Mise en scène}}
_ Guy Cassiers
_ {{Texte}}
_ Tom Lanoye d’après Klaus Mann
_ {{Dramaturgie}}
_ Corien Baart, Erwin Jans
_ {{Scénographie}}
Marc Warning
_ {{Concept esthétique et scénographie}}
_ Enrico Bagnoli, Diederik De Cook, Arjen Klerkx
_ {{Costumes}}
_ Tim Van Steenbergen
_ Avec Katelijne Damen, Gilda de Bal, Josse De Pauw, Suzanne Grotenhuis, Vic de Wachter, Abke Haring, Marc Van Eeghem, Dirk Roofthooft
Lire la suite – ‘Mefisto For Ever’.
{{Créé en mars 2008 au Nouveau Théâtre (C.D.N. de Besançon), {We are la France} est accueilli au Théâtre 71, scène nationale de Malakoff, du 22 au 28 septembre 2008, puis du 2 au 8 février 2008.}}
Adaptation
_ {{d'après {Amour, gloire et CAC 40}, {France guide de l'utilisateur} et {Jean de La Ciotat, la légende} de Jean-Charles Massera}}
_ mise en scène
_ {{Benoît Lambert}}
_ Costumes
_ {{Violaine L. Chartier}}
_ Scénographie
_ {{Antoine Franchet}}
_ Images
_ {{Antoine Franchet}}
_ Régie générale
_ {{Marc Chevillon}}
Lire la suite – ‘We are la France’.
Présentation du cycle de journées d’études «Théâtre populaire et représentations du peuple» : «Quand le service public pour la culture s’institutionnalise, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement du théâtre populaire, tel qu’il émerge au tournant du XIXe et du XXe siècles, devient le modèle matriciel du théâtre public. Cette référence au théâtre [...] Lire la suite – ‘Les pionniers du théâtre populaire’.
{{Description du spectacle sur le site du Théâtre de la Commune :}} «Anouk Grinberg lit des lettres de Rosa Luxemburg. J’ai choisi de porter sur scène les lettres, très peu connues, que Rosa Luxemburg a écrites à ses amis depuis la prison où elle a été enfermée pour s’être opposée à la guerre de 14-18. [...] Lire la suite – ‘Rosa la Vie’.
{{Créé au Festival d'Avignon en 2007, {Le Silence des communistes} est en tournée à partir de la rentrée 2008.}}
D'après
_ {{Vittorio Foa}}
_ {{Miriam Mafai}}
_ {{Alfredo Reichlin}}
_ Texte français et mise en scène
_ {{Jean-Pierre Vincent}}
_ Dramaturgie
_ {{Bernard Chartreux}}
_ Lumières
_ {{Alain Poisson}}
_ Avec
_ {{Melania Giglio}}
_ {{Jean-Claude Leguay}}
_ {{Charlie Nelson}}
Lire la suite – ‘Le Silence des communistes’.
{{Emmanuel Ethis, Jean-Louis Fabiani, Damien Malinas, {Avignon ou le public participant. Une sociologie du spectateur réinventé}, Vic la Gardiole, Éditions de L’Entretemps, coll. « Champ théâtral », 2008.}}
{{Présentation de l'éditeur:}}
«Jamais l'on n'avait consacré quinze ans d'enquête, quinze ans à un seul et même terrain d'observation pratiqué et porté par trois générations de sociologues autour d'une volonté commune de comprendre ce que sont les "publics du Festival d'Avignon". Nombre d'artistes - metteurs en scène, comédiens ou techniciens - décrivent leur passage par "Avignon" comme une expérience relevant presque d'un rituel professionnel. Nous découvrirons ici qu'il en est de même côté "public"... Faire le Festival d'Avignon relève d'une expérience singulière, idéale et idéalisée dans une carrière de spectateur. Et pour cause, le projet du Festival d'Avignon s'est bâti en affichant une volonté originale dans la manière de "fabriquer" son public. Cette part du contrat pensée en direction du "public" constitue, en effet, un des moteurs de la forme festivalière à l'œuvre. Si l'idéologie qui baignait le développement de la culture d'après-guerre l'espère "populaire", le public, lui, n'a eu de cesse de se réinventer au gré des métamorphoses du Festival. L'objectif de départ d'Avignon, revendiqué comme tel par l'équipe Vilar, fut d'attirer dans l'ancienne cité des Papes des spectateurs écartés jusque-là du théâtre, auxquels il s'agissait de rendre le goût du spectacle vivant et de donner des motifs de curiosité pour l'art dramatique. "Un art collectif comme celui du théâtre ne peut témoigner valablement dans l'unique Paris", déclare Vilar. Il faut à cette fin être en mesure de "réunir, dans les travées de la communion dramatique, le petit boutiquier et le haut magistrat, l'ouvrier et l'agent de change, le facteur des pauvres et le professeur agrégé". C'est ainsi que s'élabore la légende d'Avignon et de son public. En s'évadant des théâtres clos, le théâtre du Festival s'impose comme un fait exemplaire et symbolique de décentralisation culturelle. Construit dans la longue durée, le public d'Avignon est entré dans le XXIe siècle, doté aujourd'hui d'une expertise sans précédent, qui fait de lui, ce public dont Vilar avait rêvé et avec lequel Archambault et Baudriller travaillent désormais : le public participant.»
Lire la suite – ‘Avignon ou le public participant’.
{{Jean-Louis Fabiani, {L'Éducation populaire et le théâtre. Le public d'Avignon en action}, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, coll. «Art culture publics», 2008.}}
{{Présentation de l'éditeur:}}
«Le livre s’appuie principalement sur l’observation systématique des débats organisés au cours du Festival d’Avignon 2005. L’édition?2005 a été particulièrement agitée?: elle a été marquée par une campagne de dénigrement de la programmation et par une contestation assez forte, émanant d’une partie de la presse, de l’artiste invité Jan Fabre. À Avignon s’est construit, depuis 1947, un mode d’articulation particulier entre culture et politique, entre théâtre et service public. Il existe un pacte fondateur du Festival, et tous les constats portent à croire qu’il n’a pas été profondément modifié au cours du temps.
Le matériau recueilli permet de contribuer à l’analyse des formes publiques d’expression sur la culture, et de mieux connaître ce qu’on peut appeler le public en action, alors que le spectateur est souvent silencieux sur ses pratiques et ses émotions. Il ne s’agit pas de proposer quelque chose comme une théorie générale des formes de participation du public, ni même de tenter une montée en généralité à partir du festival d’Avignon. Simplement, en s’appuyant sur ce qu’il y a de plus solide dans l’analyse monographique, on s’efforce de caractériser les formes de la prise de parole contextualisée à propos des objets culturels.»
[? les premières pages de l'ouvrage->doc121] Lire la suite – ‘L’Éducation populaire et le théâtre’.
{{Descriptif du spectacle :}} «Créé en 2000 par Helgard Haug, Stefan Kaegi et Daniel Wetzel, le collectif Rimini Protokoll propose un théâtre décalé dans lequel les acteurs n’en sont jamais vraiment. Ils investissent les espaces publics où ils introduisent l’acte artistique en contrebande, jusqu’à ce que la frontière entre réel et manipulé disparaisse, et en [...] Lire la suite – ‘Cargo Sofia’.
{{À l'occasion du Festival d'Avignon, la CCAS (Caisse Centrale d'Activités Sociales du personnel des industries électrique et gazière) propose du 11 au 19 juillet sur l'île de la Barthelasse des rencontres autour du spectacle vivant : théâtre, danse, musique...}}
Lire la suite – ‘Festival Contre Courant’.
Rencontre-débat au Théâtre du Vieux Colombier, samedi 14 juin 2008 à 16 h autour de la question «Y a-t-il des pièces dangereuses?».
En présence de Jean-Marie Hordé, directeur du Théâtre de la Bastille, Jean de Saint-Guilhem, directeur du théâtre, de la musique, de la danse et des spectacles de 2006 à 2008 et Béatrice Picon-Vallin, directeur de recherche au CNRS.
Avec la diffusion exclusive d’un entretien avec les animateurs du Théâtre Libre de Minsk.
Débat animé par Joël Huthwohl, conservateur-archiviste de la Comédie-Française, en collaboration avec Laurent Muhleisen, conseiller littéraire de la Comédie-Française. Lire la suite – ‘Y a-t-il des pièces dangereuses ?’.
{{«1968, un événement de paroles. Subjectivité, esthétique, politique» : tel est le titre du colloque international qu'organise l'Université Paul Valéry-Montpellier III du jeudi 25 au dimanche 28 septembre 2008.}}
Lire la suite – ‘1968, un événement de paroles’.
{{Organisé par la compagnie Jolie Môme, le Festival La Belle Rouge a lieu pour sa troisième édition à Saint-Amant-Roche-Savine dans le Puy de Dôme les vendredi 25, samedi 27 et dimanche 28 juillet 2008.}} Lire la suite – ‘Festival La Belle Rouge’.
{{ {Ödön von Horváth}, {Les Nouveaux Cahiers de la Comédie-Française}, Éditions La Comédie-Française / L'Avant-scène théâtre, n° 3, mai 2008.}} Lire la suite – ‘Ödön von Horváth’.
{{La compagnie METALOVOICE présente son spectacle {Chemin de fer} à Chalon sur Saône les 18 et 19 juillet 2008 dans le cadre du Festival Transnational des Artistes de la Rue, «Chalon dans la rue», puis les 20, 21, 22 et 23 août 2008 à Aurillac dans le cadre du Festival international de théâtre de rue.}}
Lire la suite – ‘Chemin de fer’.
{{La pièce d'Ödön von Horváth, {Figaro divorce}, est mise en scène par Jacques Lassalle à la Comédie-Française (salle Richelieu) du 31 mai au 19 juillet 2008.}} Lire la suite – ‘Figaro divorce’.
{{L’Atelier Théâtre de l’Université Paris I - Panthéon Sorbonne présente {Révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du bonheur national brut par rapport au seuil autorisé par le spectre de la récession} les 20 et 21 juin 2008 à 20h30 au Théâtre National de la Colline.}}
Mise en scène de David TUAILLON
_ Textes de Jean-Charles MASSERA : {United Emmerdements of New Order} (P.O.L., 2002), {A cauchemar is born} (Verticales, 2007) et {France, guide de l'utilisateur} (P.O.L., 1998).
Lire la suite – ‘Révision à la baisse…’.
{{Renée Saurel, {Le Théâtre face au pouvoir. Chroniques d'une relation orageuse, Les Temps Modernes 1965-1984}, Paris, L'Harmattan, 2008.}}
{{Présentation de l'éditeur :}}
«Robert Abirached, qui fut critique dramatique au {Nouvel Observateur} et à la NRF, a retenu, pour composer ce livre qu'il a préfacé et annoté, les chroniques de Renée Saurel concernant les relations du théâtre et de l'Etat pendant une période cruciale, qui vit la réorganisation de la vie théâtrale en France sous l'égide de l'Etat, telle qu'elle fut entamée à la Libération et poursuivie depuis de ministre en ministre...
De tous les observateurs qui ont suivi les événements qui ont marqué la scène française entre 1965 et 1980, Renée Saurel est en effet l'un des mieux informés et des plus engagés : membre pendant vingt ans de la commission d'aide aux animateurs, elle avait acquis une grande connaissance des tours et des détours de l'administration, et elle a mis tout son talent au service d'une cause qui était à la fois artistique, sociale et politique.
Sa grande chance fut de pouvoir mener ce combat depuis la tribune des {Temps Modernes}, où Jean-Paul Sartre lui assura pendant de longues années une absolue liberté de parole. Il est d'autant plus important de faire entendre cette parole aujourd'hui qu'elle remue des questions demeurées actuelles (le jeune théâtre, le théâtre et l'école, les exigences du service public, les tentations du populisme, etc.), et que nous sommes désormais confrontés à des velléités de rupture avec toute l'histoire dont Renée Saurel s'est faite la narratrice intransigeante.
{Renée Saurel (1910-1988), journaliste et critique dramatique successivement à} Combat, L'Express, L'Information, Les Lettres françaises {et} Les Temps modernes, {de 1952 à 1984, elle a traduit plusieurs pièce de Ödön von Horvath, publié une étude sur le théâtre allemand contemporain et, à la fin de sa vie, deux ouvrages sur les mutilations sexuelles féminines.}» Lire la suite – ‘Le Théâtre face au pouvoir’.
{{Colloque «La parole politique des artistes»}}
_ MSH Paris Nord / 25 Septembre 2008
_ Laboratoire Théories du Politique (LabToP, EA 2299)
_ Université Paris VIII
{{Comité scientifique :}}
_ Membres :
_ Laurent Fleury, sociologue de l’art, université Paris 7, LARAS / CNRS
_ Christine Cadot, doctorante en droit, université Paris 8
_ Claire de Galembert, sociologue, ISP (Institut des sciences sociales du politique), ENS de Cachan
_ Lilian Mathieu, sociologue, CRPS, université Paris 1
_ Ioana Popa, science politique, ISP
_ Justyne Balasinski, université de Nice, ISP
_ Membres étrangers :
_ William Roy, Professeur de sociologie, UCLA, Los Angeles, USA
_ Terry Clark, Professeur de sociologie, Université de Chicago Lire la suite – ‘La parole politique des artistes’.
{{«Itinérance théâtrale le long des canaux de La Moselle», La Mousson sur l’Eau présente pour sa 8e édition la nouvelle création de
Michel Didym, {Le Mardi à Monoprix} d'Emmanuel Darley, avec Jean-Claude Dreyfus (jeu) et Philippe Thibault (musique). Le texte a été présenté en avant-première à La Mousson d’Eté 2007.}}
De port en port sur la péniche Niagara :
_ - MONTIGNY LÈS METZ - À côté du stade du Canal à 20h30 le 21 juin
_ - THIONVILLE - Quai Pierre Marchal à 20h30 le 25 juin
_ - LUXEMBOURG - Quai Grevenmacher à 20h30 le 26 juin
_ - METZ - Écluse du Plan d’eau-Saulcy à 20h30 les 27 et 28 juin
_ - ARS SUR MOSELLE – À l’Écluse à 20h30 le 29 juin Lire la suite – ‘Le Mardi à Monoprix’.
{{La pièce de Falk Richter, {Sous la glace}, se joue à Mains d'Œuvres (Saint Ouen, 93) le 29 juin (à 18h) et le 30 juin 2008 (à 20h), dans la mise en scène d'Anne Monfort (spectacle créé en avril 2007).}}
Lire la suite – ‘Sous la glace’.
{{Le Théâtre du Soleil accueille la compagnie Le Petit Théâtre de Pain et son spectacle {Embedded} du 22 mai au 7 juin 2008.}}
Texte de Tim Robbins
_ Mise en scène de Georges Bigot
_ Avec Mariya Aneva Bogdanova, Georges Bigot, Cathy Coffignal, Eric Destout, Manex Fuchs, Ximun Fuchs, Thalia Heninger, Frederic Laroussarie,
Guillaume Meziat, Fafiole Palassio, Tof Sanchez et Lontxo Yriarte Lire la suite – ‘Embedded’.
{{Christian Benedetti et le Théâtre Studio d'Alfortville accueillent le Théâtre Libre de Minsk dans le cadre du festival «Croisement(s)» (du 26 mai au 14 juin).}}
Les représentations de {Génération Jeans} ont lieu du 3 au 7 juin à 21h.
_ Texte : Nikolaï Khalezine (avec la participation de Natalia Koliada)
_ Mise en scène et interprétation : Nikolaï Khalezine
_ Assistante à la mise en scène : Natalia Koliada
_ Musique : Laur Berdjanine (DJ Laurel)
_ Spectacle créé en mars 2006 à Minsk (Biélorussie)
Lire la suite – ‘Génération Jeans’.
{{Lionel Arnaud, {Réinventer la ville. Artistes, minorités ethniques et militants au service des politiques de développement urbain. Une confrontation franco-britannique}, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. «Res Publica», 2008.}}
{{Présentation de l'éditeur:}}
«Dans un contexte de développement de la compétition inter-urbaine qui oblige chaque ville à se distinguer sur le marché du tourisme et de la qualité de vie, les fêtes urbaines sont de plus en plus envisagées comme des facteurs de cohésion et de rayonnement national et international. Le souci de présenter une image harmonieuse et attrayante du territoire impose toutefois une régulation de plus en plus rigoureuse des expressions culturelles qui s'incarnent dans ces manifestations. A travers une comparaison de deux grands festivals (multi-)culturels urbains, le carnaval de Notting Hill et le Défilé de la Biennale de la Danse de Lyon, analysés l'un et l'autre pour la première fois de façon approfondie dans le cadre d'une enquête de terrain étalée sur près de 5 ans, ce livre entend comprendre les facteurs qui ont présidé à la transformation de certains mouvements culturels urbains comme le hip-hop ou les Sound systems en ressources pour le développement économique local. Mobilisées au service des politiques urbaines, célébrées dans le cadre de fêtes spectaculaires, ces expressions culturelles sont progressivement soumises aux critiques du champ artistique, en même temps que l'artiste professionnel est appelé à devenir un modèle - susceptible de contribuer à la “modernisation” des cultures minoritaires, à leur “ouverture” et leur “connection” à d'autres univers culturels. Un processus jugé indispensable à l'insertion des minorités ethniques dans les logiques de développement privilégiées par les nouvelles élites urbaines. De ce point de vue, le principal intérêt de cette recherche est de montrer que si la promotion de ces carnavals et autres défilés participe bien d'un (re-)modelage des expressions culturelles minoritaires, ces politiques vont bien au-delà de la simple mise en scène d'une ville créative et cosmopolite : elles affectent directement les manières d'être et de faire ensemble dans le sens d'une “mise au travail” des potentialités culturelles des minorités ethniques.
{Lionel Arnaud est maître de conférences en Sociologie au département Carrières sociales de I'IUT de Rennes et chercheur au Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE / CNRS / Rennes 1). Ses travaux portent sur les processus de conversion et de rationalisation des activités socioculturelles des minorités ethniques. Il a récemment coordonné} Les minorités ethniques et l'Union européenne. Politiques, mobilisations, identités {(La Découverte, 2005) et} Idéologies et action publique territoriale. La politique change-t-elle encore les politiques ? {(Presses Universitaires de Rennes, 2006, en collaboration avec Christian Le Bart et Romain Pasquier).}» Lire la suite – ‘Réinventer la ville’.
{{ {Démocratisation culturelle : l'intervention publique en débat}, dossier réalisé par Anne Krebs et Nathalie Robatel, revue {Problèmes politiques et sociaux}, La Documentation Française, n° 947, mai 2008.}}
{{Présentation de l'éditeur :}}
«Les musées nationaux mettent actuellement en œuvre dans toute la France des mesures de gratuité. Cette expérimentation destinée à favoriser l'accès du plus grand nombre à la culture sera évaluée à l'été 2008 et pourrait être étendue à tous les musées nationaux. La démocratisation, objectif affiché des politiques culturelles françaises depuis leur origine, est aujourd'hui l'objet de nombreux débats. Ce dossier éclaire les multiples aspects qui sous-tendent le débat sur la démocratisation en replaçant dans une perspective historique l'injonction de démocratisation énoncée depuis la période révolutionnaire. De l'éducation du citoyen à la gratuité scolaire, de l'essor des mouvements associatifs au maillage du territoire en équipements culturels, on retrouve dans le discours, les politiques et les mesures initiées la même ambition. Quels moyens se donne-t-on pour atteindre cet objectif, notamment en termes de mesure des résultats ? Comment apprécier ces derniers ? Comment analyser les effets actuels de l'évolution de la société (mondialisation, développements technologiques, modification et individualisation des comportements...) sur les capacités d'intervention de l'État et des acteurs publics ? Quels sont les enjeux à venir dans cette perspective ? Autant de questions auxquelles répondent les réflexions des différents intervenants (professionnels, politiques, gestionnaires ou chercheurs) dont les textes sont présentés dans ce dossier.»
Lire la suite – ‘Démocratisation culturelle : l’intervention publique en débat’.
{{Du 2 au 28 juin 2008, le Théâtre de la Cité Internationale accueille les artistes du Groupe Incognito et sa créaction collective, {Le Cabaret des utopies}. }} Lire la suite – ‘Le Cabaret des Utopies’.
{{Le 19 avril 2005, chômeurs et intermittents occupent le siège de la CFDT. Deux ans plus tard, deux des manifestants (Michel Roger de la Compagnie Jolie Môme et Ludovic Prieur animateur du webmedia [hns-info.net->http://www.hns-info.net/]) sont mis en examen à la demande de la Direction Nationale de la CFDT. Le procès aura lieu le 25 juin au Tribunal Correctionnel de Paris.}}
{{A cette occasion, est organisé un {Cabaret dé-chaîné. Procès-spectacle du militantisme} le 15 juin 2008 au Théâtre de l'Epée de Bois de la Cartoucherie, à partir de 14h.}}
Avec la Compagnie Jolie Môme, Aline Pailler, Michel Collon, les Désobéissants, Sud-Rail, le CADTM, Henri Maler (Acrimed), les Blérots de Ravel, Nicolas Lambert, Jean Voirin (CGT-spectacle), J.-C. Amara (Droits Devant), Gérard Delteil, Roland Diagne (CSP59), Charles Hoareau (CGT-chômeurs), Regarde à Vue, J.-B. Eyraud (DAL), Marybeth, CIP-IDF, Les Fils de Teuhpu...
Lire la suite – ‘Cabaret déchaîné’.
{{Oscar Castro présente le Festival Aleph mai 68, soit onze spectacles joués tous les jeudis et vendredis à 20h30 du 8 mai au 11 juillet 2008 à l'Espace Aleph (Ivry-sur-Seine) : {Et la démocratie bordel !}, {Neruda : ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain}, {Neruda avec les Quilpayun},
{Le 11 septembre de Salvador Allende}, {Le Bazar hindou}, {Hasta la vida siempre}, {Il était une fois la République}, {L'Exilé Mateluna}, {Le Che que j'aime}, {La Coupe est pleine} ainsi qu'un concert d'Isabel Parra.}} Lire la suite – ‘Festival Aleph mai 68’.
{{En partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication et la Mairie de Nanterre, le Théâtre Nanterre-Amandiers et le journal {Libération} proposent trois journées de débat sur la culture, les 13, 14 et 15 juin 2008.}}
Parmi les axes de réflexion :
_ - «Faut-il supprimer le Ministère de la Culture ?»
_ avec C. Albanel et J. Ralite, le 13 juin, de 11h à 13h30
_ - «Le théâtre, un outil politique ?»
_ avec J. Goosens et P. Sellars, le 13 juin, de 11h à 13h30
_ - «Qui veut tuer le théâtre ?»
_ avec J. Julliard et J. Lang, le 14 juin, de 17h à 18h30
_ - «Décentralisation, qui détient les clés du coffre ?»
_ avec P. Braouezec et J.-J. Queyranne, le 14 juin, de 17h à 18h30
_ - «Quel théâtre de proximité ?»
_ avec P. Ascaride et P. Rambert, le 15 juin de 11h30 à 13h00
_ - «Théâtre politique, une nouvelle jeunesse ?»
_ avec S. Nordey et C. Régy, le 15 juin, de 11h30 à 13h00
Lire la suite – ‘Vive la culture !’.
{{Le jeudi 12 juin 2008, de 22h15 à 23h30, l'émission de France Culture, {Surpris par la nuit}, s'intitule «Autour du plateau» et porte plus spécifiquement sur des spectacles qui questionnent la notion d'utopie : [{Génération Jeans}->84] par le Théâtre Libre de Minsk (du 3 au 7 juin au Théâtre-Studio d'Alfortville), [{La Commission centrale de l'enfance}->http://www.maisondelapoesieparis.com/spip.php?article367], texte et mise en scène de David Lescot (du 14 mai au 15 juin à la Maison de la Poésie) et [{Le Cabaret des utopies}->79] du Groupe Incognito (du 2 au 28 juin au Théâtre de la Cité Internationale).
Dans ce cadre, Bruno Tackels accueille Christian Benedetti, le Théâtre Libre de Minsk, Jean-Louis Hourdin, David Lescot, Florence Dupont et le Groupe Incognito.}}
Lire la suite – ‘Autour du plateau’.
{{Des tables rondes sont organisées par le Théâtre de la Colline, {Sens Public} et {Mediapart} autour du spectacle {Par-dessus bord}.
Samedi 7 juin, de 11h à 13h, au Petit Théâtre de la Colline : « L'art est-il soluble dans le capitalisme ? » - table ronde animée par Antoine PERRAUD (journaliste à {Mediapart}), avec Michel VINAVER et Gérald GARUTTI (conseiller littéraire du TNP).
Mercredi 11 juin dans l'amphithéâtre Erignac de Sciences Po :
_ - 14h30-15h15 : «Une épopée du capitalisme» - dialogue avec Michel VINAVER animé par Gérald GARUTTI.
_ - 15h15-16h45 : «Le capitalisme, une révolution culturelle» - table ronde animée par Gérald GARUTTI, avec Michel VINAVER, Luc BOLTANSKI (sociologue), Bruno KARSENTI (philosophe) et Sylvain BOURMEAU (journaliste).
_ - 17h-18h30 : «Le capitalisme, une économie-monde» - table ronde animée par Gérard WORMSER (directeur de la revue {Sens public}), avec Anouseheh KARVAR (secrétaire nationale à la CFDT) et Philippe CHENEVIÈRES (conseil en management stratégique).
_ - 18h30-19h : «Du monde capitaliste au théâtre du monde» - conclusion par Christian SCHIARETTI (metteur en scène et directeur du TNP).}}
Lire la suite – ‘Le capitalisme en révolution’.
{{A l'occasion de l'anniversaire de Mai 68, le Théâtre de la Bastille organise une rencontre le samedi 31 mai à 18h avec Jean Jourdheuil, metteur en scène, Jean Rouaud, romancier, Antoine de Gaudemar, ancien responsable de la Gauche Prolétarienne et ancien directeur de la rédaction de {Libération}, et Isy Morgensztern, auteur-réalisateur du film documentaire {Benny Lévy, la Révolution Impossible} (2008) et ancien directeur du Théâtre Jean Vilar de Suresnes.}} Lire la suite – ‘Littérature et/ou révolution ?’.
{{Pour l'édition 2008, le Festival Jeune Création de la Maison de la Poésie est placé sous le signe de la poésie politique.}}
{{Au programme :}}
Du 2 au 13 avril 2008 : {Duetto 5} de Leslie Kaplan et Rodrigo Garcia, conception et mise en scène de Frédérique Loliée et Elise Vigier.
Du 16 au 20 avril et du 14 au 18 mai 2008 : {Je suis le hasard par coeur} de Thierry Trani et Christophe Tarkos, conception et mise en scène de Patrick Zuzalla.
Du 23 au 27 avril et du 21 au 25 mai 2008 : {Héros-limite} de Ghérasim Luca, mise en scène de Laurent Vacher.
Du 7 au 11 mai et du 28 mai au 1er juin 2008 : {Le Prologue du drame de la vie} de Valère Novarina, mise en scène de Philippe Ulysse.
Du 4 au 15 juin 2008, {United Problems of Coût de la main d'oeuvre} de Jean-Charles Massera, mise en scène de Myriam Marzouki.
Du 18 au 22 juin 2008, {Scanner}, conception, réalisation et mise en scène de David Ayala. Lire la suite – ‘Festival Jeune Création’.
Créées en 1995 par les théâtres de la Tempête et du Chaudron, les Rencontres à la Cartoucherie proposent spectacles et débats à partir de pièces qui ont été spécifiquement conçues pour cette occasion et qui revendiquent leur inscription dans le débat politique.
L'émancipation et l'égalité constituent les axes thématiques choisis pour l'édition 2008, autour du projet d’Hervé Dubourjal, {Fuck Lénine ! Oui, mais que faire ?}.
{{Programme}}
Vendredi 6 Juin
_ 20h30 - {Fuck Lénine ! Oui, mais que faire ?}
Samedi 7 Juin
_ 20h30 - {Ces intellos qui haïssent la démocratie}
Dimanche 8 Juin
_ 16h30 - {L’Empire du moindre mal} Lire la suite – ‘Rencontres à la Cartoucherie’.
{{Organisé par l'Université de Paris X - Nanterre, le Colloque International «1968 et après...» se déroule les 28, 29, 30 et 31 mai dans la salle de conférence du bâtiment B de l'Université de Nanterre.}}
{{Intitulée «Théâtre, cinéma, spectacles : d'un bout à l'autre de la chaîne», la journée du 29 mai est spécifiquement consacrée aux Arts du spectacle et donnera lieu à des projections de films et à des tables rondes :
_ 10h - Amérique Latine : renouveau des formes et pratiques théâtrales ?
_ 14h - Les spectacles militants des années 68
_ 16h - Les acquis de mai.}} Lire la suite – ‘1968 et après…’.
La Parole Errante monte la pièce d'Armand Gatti, {Interdit aux plus de trente ans}, dans une mise en scène de Matthieu Aubert. Le spectacle a lieu les 10, 17, 24, 31 mai et 7 juin 2008 à 21h30 au Chapiteau de La Fontaine aux Images à Clichy-sous-Bois.
Cette création s'inscrit dans le projet {Le Coeur du monde ou Les Nouvelles aventures de Don Quichotte en Seine Saint-Denis}, construit autour d'ateliers impliquant les habitants et de plusieurs spectacles proposés par les compagnies La Fontaine aux Images ({Le Coeur du monde} - mise en scène d'André Valverde), Le Contre Pas ({Don Quichotte au pays des Sans} - mise en scène de Thierry Jozé) et La Fox Compagnie ({Don Quichotte et les femmes de Seine-Saint-Denis} - mise en scène de Michèle Renard). Lire la suite – ‘Interdit aux plus de trente ans’.
{{Marie-Ange Rauch, {Le Théâtre en France en 1968. Crise d'une histoire, histoire de crise}, Paris, Les Éditions de L'Amandier, 2008.}}
{{Présentation de l'éditeur :}}
«Mai 68 : une date et des événements désormais inscrits dans le calendrier de l’histoire de France. D’aucuns n’ont de cesse de l’effacer, considérant que le souvenir qui demeure rappelle le désordre, l’anarchie et la violence. Pour les autres, Mai 68 est à garder au chaud dans la mémoire car il symbolise le goût de la liberté, la fraîcheur et la générosité de la jeunesse, l’espoir d’une société plus équitable, plus ouverte, plus fraternelle.
Pas un domaine de la vie culturelle qui n’ait été, en ce Mai 68, au cœur des plus vifs débats, des affrontements et des polémiques, souvent enflammés, mais toujours motivés par l’envie d’aller de l’avant.
Paris, mais aussi la province, ont connu un mois chaud, un mois de passions dont la génération qui l’a vécu garde un souvenir intact.»
Lire la suite – ‘Le Théâtre en France en 1968’.
La pièce de Tony Kushner, mise en scène par Krzysztof Warlikowski, se joue au [Théâtre du Rond-Point->http://www.theatredurondpoint.fr/] du 13 au 18 mai 2008 à 18h30 (durée du spectacle : 5h30). Lire la suite – ‘Angels in America’.
Dans le cadre des manifestations organisées par le Théâtre de l'Odéon et l'Institut National de l'Audiovisuel autour de mai 68, lecture est faite d'un texte jusqu'alors inédit de Didier-Georges Gabily intitulé {Événements} (pièce de 1988 à paraître aux Editions Actes Sud-Papiers en mai 2008).
La lecture a lieu le 19 mai 2008 à 21h dans la Grande Salle de l'Odéon avec Ulla Baugue, Catherine Baugue, Gilbert Beugnot, Frédérique Duchene, Elisabeth Doll, Bernard Ferrera, Patrick Fontana, Franck Frappat, Frédéric Leidgens, Jean-François Sivadier, Xavier Tavera, Nanténé Traore.
Lire la suite – ‘Événements’.
Dans le cadre des manifestations organisées par le Théâtre de l'Odéon et l'Institut National de l'Audiovisuel autour de mai 68, Emmanuelle Béart donne... une conférence sur l'économie d'après des textes de Bernard Maris (économiste et chroniqueur sur France Inter). {...Et si les fourmis n'étaient rien sans les cigales...} est adapté et mis en espace par Bérangère Bonvoisin et se joue à 21h dans la Grande Salle du Théâtre de l'Odéon (retransmission en direct sur France Culture).
Lire la suite – ‘Et si les fourmis n’étaient rien sans les cigales’.
Réappropriation de l'espace public dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon du 28 avril au 1er juin 2008 : débats publics, théâtre de rue et d'intervention, happenings, lectures, ateliers d'expression, de danse et de clown... Lire la suite – ‘Lancement de la reconquête civique mondiale’.
{{Sous le titre {Résonances}, les numéros 73 (15 avril 2008) et 74 (8 juillet 2008) de la revue {Cassandre} forment un diptyque consacré aux «Révoltes de l'intelligence» des années 60 à 2008.}}
{{Éditorial de Nicolas Roméas (n° 73) :}}
«Non, non, non. Nous ne ferons pas un numéro spécial consacré à Mai 68.
_ Pas de commémoration. Très peu pour nous. Cela signifierait que nous sommes dans la nostalgie, idée qui ne nous effleure pas...
_ Cela pourrait aussi signifier que nous nous abaissons à répondre à des propos de campagne électorale (comme on dit des propos de bistrot) vides de sens et inconséquents. Ce n'est pas notre style. Nous ne sommes dans aucune nostalgie.
_ Nous sommes dans un combat pour le présent et l'avenir, en une période très périlleuse de l'Histoire.
_ Nous ne répondons à personne, car il n'y a là personne à qui répondre. Non, nous nous adressons ici aux générations nouvelles et à ceux qui savent que cet esprit d'ouverture, de curiosité et d'invention — qui n'est figé dans aucune époque particulière — exista et doit exister en tout temps. Ceux qui savent qu'il s'agit de la qualité humaine la plus précieuse.
_ Nous parlerons d'esprit de lutte, de la révolte de l'intelligence contre la pesanteur de l'égoïsme, contre la bêtise, contre l'utilitarisme obtus et suicidaire auquel s'abaisse aujourd'hui la grande majorité des dirigeants du monde occidental.
_ Nous parlerons de ce que nous aimons, de ce que nous avons toujours aimé, de cet élan de vie qui traverse les plus beaux moments de l'Histoire et construit des relais, visibles ou non, entre les générations et entre les siècles.
Des passerelles pour l'avenir.
_ Nous parlerons de ce pour quoi nous allons continuer à lutter, avec vous.
_ Nous aimons la révolte et l'intelligence, ça oui. Nous aimons l'intelligence et la révolte de Rabelais, celles de Montaigne, de Rimbaud, de Charles Fourier, de Michaux, de Cendrars, celles de Foucault, Bourdieu, Deleuze, Derrida, de Jean Vilar. Celles aujourd'hui de René Schérer, Albert Jacquard, Didier Éribon... Et récemment, aussi, cette drôle de révolte des Ours.
_ Car nous voulons ici rappeler que cette révolte et cette intelligence existent bel et bien aujourd'hui et qu'il faut y être attentif. Car c'est là que se construisent nos vrais espoirs pour l'avenir.
_ Aimer l'intelligence et la révolte, ça n'est pas s'attacher à un moment précis de l'Histoire, c'est reconnaître leur valeur pour l'être humain en toute civilisation, en tout lieu et en toute époque.
_ Tout ne fut pas fertile en 68, évidemment.
_ Mais ce qui reste extrêmement précieux dans cet instant de dialogue et de générosité retrouvée, dans cette exceptionnelle fenêtre de l'histoire qui retrouvait à sa façon la flamme de la Commune, ce sont les liens qu'elle a permis de renouer entre des pans de la société beaucoup trop étanches les uns aux autres.
_ Pour ce qui est du théâtre, la prise de conscience éclata le 25 mai 1968 avec la déclaration de Villeurbanne, signée par des personnalités aussi différentes que Francis Jeanson ou Roger Planchon, qui reposait clairement les responsabilités de l'artiste dans la société.
_ On peut y lire notamment :
_ “Le viol de l'événement a mis fin aux certitudes de nos fragiles réflexions. Nous le savons désormais, et nul ne peut plus l'ignorer : la coupure culturelle est profonde. [..] C'est notre attitude même à l'égard de la culture qui se trouve mise en question de la façon la plus radicale. Quelle que soit la pureté de nos intentions, cette attitude apparaît [...] comme une option faite par des privilégiés en faveur d'une culture héréditaire, particulariste, c'est-à-dire tout simplement bourgeoise.”
_ C'est ce chemin qu'il s'agit de poursuivre, en dehors de toute nostalgie.»
Lire la suite – ‘Résonances’.
{{La trilogie conçue par Nordey à partir de l'oeuvre de Richter compte {Sept secondes (In God we trust)} (du 18 mars au 27 avril au Théâtre du Rond-Point), {Etat d'urgence (Nothing hurts)} (les 8, 9 et 10 avril au Théâtre des Nouveautés du Printemps des Arts de Monte-Carlo), enfin {Das System} (du 14 au 22 juillet au Festival d'Avignon - Salle Benoît XII).}}
Lire la suite – ‘Falk Richter par Stanislas Nordey’.
Créé dans le cadre du Festival Mythos en avril 2008, le spectacle de Nicolas Bonneau, {Inventaire 68, un pavé dans l'histoire}, est désormais en tournée et se joue le 13 mai 2008 à [l'espace Jemmapes->http://www.jemmapes.com/] (Paris 10e) dans le cadre du Festival « Mai Paris Mai ». Lire la suite – ‘Inventaire 68, un pavé dans l’histoire’.
Créé en mars 2008 à la Cour des Trois Coquins de Clermont-Ferrand, {Women (68 même pas mort)} se joue le samedi 10 mai 2008 à [l'espace Jemmapes->http://www.jemmapes.com/] (Paris 10e) dans le cadre du festival "Mai Paris Mai". Le texte est de Nadège Prugnard et la mise en scène, de Bruno Boussagol (compagnie Brut de Béton).
Lire la suite – ‘Women’.
Retour sur la décentralisation théâtrale et l'éducation populaire dans ce spectacle de et par Franck Lepage, le jeudi 8 mai, au [Grand Parquet->http://www.legrandparquet.net/] (Paris 18e), dans le cadre du Festival des contes et contes au théâtre. Lire la suite – ‘Inculture(s)’.
Le spectacle de Nicolas Lambert, {Elf, la pompe Afrique} connaît ses dernières dates parisiennes au mois de mai, le 6 à [l'espace Jemmapes->http://www.jemmapes.com/] (Paris 10e) dans le cadre du festival « Mai Paris Mai » et le 9 au [Grand Parquet->http://www.legrandparquet.net/] (Paris 18e) dans le cadre du Festival des contes et contes en théâtre. Lire la suite – ‘Elf, la pompe Afrique’.
Le spectacle des Sdouf, {Resist-tente}, se joue le samedi 3 mai 2008 au Théâtre 14 dans le cadre du Festival de la jeune création théâtrale, puis le mardi 6 mai au Buveur de la Lune (Paris 11e). Lire la suite – ‘Resist-Tente – Les Sdouf’.
{{Créé en décembre 2006, le spectacle {Sortie d'usine - récits du monde ouvrier} de et par Nicolas Bonneau continue de tourner et se joue le jeudi 1er mai au [Grand Parquet->http://www.legrandparquet.net/] (Paris 18e) dans le cadre du Festival des contes et contes en théâtre.}} Lire la suite – ‘Sortie d’usine – récits du monde ouvrier’.
{{DEPUIS MAI 68 - PRESENT COMPOSE - MAI-JUIN 2008
À l'occasion du quarantième anniversaire des événements de Mai 68, l'Institut national de l'audiovisuel et le Théâtre de l'Odéon, lieu important dans la géographie de ce mouvement, souhaitent faire entendre, au delà des brouillages, les résonances de ce temps fort de l'histoire de France et du monde.}}
Lire la suite – ‘Depuis Mai 68’.
{{68, culture et politique}} {{29 avril 2008}} Université de Paris 8 Vincennes – Saint-Denis en partenariat avec le Théâtre Gérard Philippe - Jean-Michel DJIAN, journaliste, ancien rédacteur en chef duonde de l’Éducation, Professeur associé à Paris 8 - Dany-Robert DUFOUR, philosophe, enseigne les sciences de l’éducation à Paris 8 - Philippe TANCELIN, poète, philosophe, metteur [...] Lire la suite – ‘68, culture et politique’.
{{Journée d’étude organisée par le Département «Arts du spectacle» et le Laboratoire «Approches contemporaines de la réflexion et de la création artistiques» de l’Université Marc Bloch – Strasbourg 2
sous la direction scientifique de Jean-Marc Lachaud et Olivier Neveux}} Lire la suite – ‘Les spectacles de 68’.
Traditionnellement programmées en octobre, [les Rencontres de la Villette->http://www.rencontresvillette.com/] se déroulent désormais en avril et associent pendant 10 jours des spectacles de théâtre et de danse urbaine, des concerts et des expositions, des performances et des débats. On notera tout particulièrement la présence de Nicolas Bonneau et de son spectacle {Sortie d'usine - récits du monde ouvrier}, qui se joue du 16 au 20 avril au Théâtre Paris-Villette. Lire la suite – ‘Rencontres de la Villette’.
Présentation générale Considérant comme point de départ de notre réflexion l’activité théâtrale en tant que travail, c’est-à-dire effort et élaboration en vue d’une production, nous aborderons les activités artistiques, théâtrales, comme travail. Sous ce terme, il s’agit d’examiner la question des modalités d’organisation des groupes de théâtre, des processus de création, des pratiques de professionnalisation [...] Lire la suite – ‘Théâtre et travail : expériences et tentatives d’alternatives économiques et politique – Journée d’études (4 avril 2008)’.
{{Bernard Faivre (dir.), {Théâtre populaire, actualité d'une utopie}, Revue {Etudes théâtrales}, n°40, 2007.}}
{{Présentation de Bernard Faivre :}}
«Pourquoi ressortir aujourd'hui de la naphtaline cette notion de Théâtre populaire, à la fois surannée et problématique ?
Qu'elle soit problématique, c'est certain. On peut même dire qu'elle l'a toujours été, oscillant sans cesse entre l'exigence d'un théâtre pour le peuple et le rêve d'un théâtre par le peuple. D'un côté, l'effort incessamment renouvelé (et parfois dogmatique) d'élaborer le juste contenu et le répertoire pertinent d'un théâtre au service du peuple ; de l'autre, la tentation rousseauiste de diluer la représentation théâtrale en une fête où le peuple s'éjouit de se voir ainsi rassemblé.
Que la réflexion sur la nécessité d'un théâtre par et pour le peuple ait aujourd'hui perdu de son acuité, c'est beaucoup moins sûr. Il a semblé aux concepteurs de ce numéro qu'il était un peu tôt pour suivre l'enterrement d'un Théâtre populaire, trop tôt arraché à l'affection de ses amis, et qu'on ensevelirait sous les fleurs et les couronnes pour que tout le monde soit bien sûr qu'il ne sortirait plus de sa tombe.
Il nous semblait que le cadavre bougeait encore et qu'il valait la peine d'en examiner les soubresauts. Cela impliquait de ne pas hésiter à faire bouger les lignes et à se promener dans les marges. Qu'on n'attende pas ici un panorama exhaustif et raisonné des tentatives multiples faites pour “amener au théâtre” les couches populaires. Ce numéro se veut plus partiel et plus partial. À chacun de ceux et celles qui y ont participé, une seule question a été posée : “Si l'on évoque devant vous aujourd'hui le théâtre populaire, de quoi, de qui avez-vous envie de parler ?”. D'où un numéro qui n'hésite pas à faire le grand écart entre Gatti et Hossein, le Maggio toscan et Jamel Debbouze, Artaud et le Théâtre-Forum, mais où chaque texte est porteur d'une véritable exigence par rapport à la notion de Théâtre populaire.»
Lire la suite – ‘Théâtre populaire, actualité d’une utopie’.
{{Christian Biet et Olivier Neveux (dir.), {Une histoire du spectacle militant. Théâtre et cinéma militants 1966-1981}, Vic la Gardiole, Éditions de L'Entretemps, coll. «Théâtre et cinéma», 2007.}}
{{Présentation de l'éditeur:}}
«De 1966 à 1981, de nombreuses expériences théâtrales et cinémato-graphiques, inscrites au cœur des mouvements sociaux et politiques, ont revendiqué un clair dessein militant. Qu’elles soient l’œuvre d’artistes reconnus ou de collectifs, ces formes soumettant leur origine et leur finalité à une autre inspiration que celle de l’Esthétique ont souvent été contestées, caricaturées, rejetées en raison du simplisme et de l’amateurisme supposés de leur expression. Longtemps, cette caricature a masqué tout un pan de l’histoire théâtrale et cinématographique, et occulté la singulière expérience sensible, politique et artistique qu’induisent de telles manifestations. Cet ouvrage, publié à la suite du colloque Théâtre et cinéma militants (mai 2003), et coordonné par Christian Biet et Olivier Neveux, se propose de revenir sur cette histoire et ces esthétiques.» Lire la suite – ‘Une histoire du spectacle militant’.
Présentation générale Partons de ce constat d’Anne Ubersfeld : Le travail […] est non seulement une activité sociale, mais il s’insère dans un procès social. A ce titre il est rarement présent sur une scène de théâtre, où il ne pourrait apparaître que marginal, éliminant l’un des traits distinctifs de l’activité-travail quelle qu’en soit la [...] Lire la suite – ‘Travailler sur scène – Journée d’études (14 février 2008)’.
Fictions Martin Ritt, Norma Rae, 20th Century Fox, 1979 Chris Marker, Le Fond de l’air est rouge, (1977) 1998 Laurent Cantet, Ressources humaines, Haut et Court, 1999 Jean-Marc Moutout, Violence des échanges en milieu tempéré, Les Films du Losange, 2003 Constantin Costa-Gavras, Le Couperet, Mars Distribution, 2005 Fabienne Godet, Sauf le respect que je vous [...] Lire la suite – ‘Filmographie sélective’.
ANDRÉ Manon, La Parole-témoignage dans les écritures contemporaines, mémoire de master 1 d’Études théâtrales (dir. J.-P. Ryngaert), Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle, 2006 ANDRÉ Manon, Le Témoin ou la voix de l’évènement sur la scène. Un Théâtre de témoignage pour une dramaturgie de l’évènement, mémoire de Master 2 d’Études théâtrales (dir. J.-P. Ryngaert), Université [...] Lire la suite – ‘A-B-C-D-E’.
LE DISSEZ Hervé, Problèmes et conditions d’un théâtre politique sur la Bretagne, mémoire, s.d. [B-AdS-N - cote : M 9-11] LONDON John, « Le Théâtre pendant l’Holocauste : théâtre interdit, théâtre clandestin ou théâtre de propagande nazie ? Questions et directions de recherche », Revue d’histoire du théâtre, n°56 (1-2), p. 41-57 MAUGENDRE Claire, Rwanda [...] Lire la suite – ‘K-L-M-N-O’.
FACUSE Marisol, Utopies sur scène : l’œuvre de la compagnie Jolie Môme, pratique artistique et imaginaire d’une compagnie de théâtre militant, thèse de Sociologie (dir. C. Pessin), Université – Grenoble 2, 2008 GAUDEMER Marjorie, Le Théâtre de Vladimir Maïakovski, à travers l’étude de ses deux versions de Mystère-Bouffe (1918-1921), mémoire de maîtrise d’Études théâtrales (dir. [...] Lire la suite – ‘F-G-H-I-J’.
PICON-VALLIN Béatrice – SOUDÉE R. (dir.), Mehmet Ulusoy, un théâtre interculturel, L’Âge d’homme, 2010 PRENTKI Tim – SELMAN Jan, Popular Theatre in political culture – Britain and Canada in focus, Intellect books, 2000 SACKUR Marianne, Le Théâtre de Vaclav Havel : les années de dissidence, mémoire (dir. R. Abirached), 1996 [B-AdS-N - cote : M [...] Lire la suite – ‘P-Q-R-S-T’.
VALETTE Léa, Critique dramatique et engagement politique (1964-1970) : Émile Copfermann et Gilles Sandier, mémoire de maîtrise d’Études théâtrales (dir. E. Wallon), Université Paris 10 – Nanterre VALETTE Léa, Critique dramatique et engagement politique (1964-1981) : l’exemple du Nouvel Observateur. Analyse des parcours de Françoise Kourilsky, Robert Abirached et Guy Dumur, mémoire de D.E.A. d’Études [...] Lire la suite – ‘U-V-W-X-Y-Z’.