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Événement le 18/05/2013 : Rencontre autour des représentations de la Commune de Paris

Acte

le par theatres-politiques

Résumé

{{Texte}} _ Lars Norén _ {{Texte français}} _ Jean-Marie Piemme et Sabine Vandermissen _ {{Mise en scène et scénographie}} _ Christophe Perton _ {{Dramaturgie}} _ Pauline Sales _ {{Création lumière}} _ Thierry Opigez et Guillaume de la Cotte _ {{Création et régie son}} _ Frédéric Bühl _ {{Vidéo}} _ Clément Martin _ {{Régie générale}} _ Gilbert Morel et Thierry Opigez _ {{Production}} _ Comédie de Valence / Centre dramatique national Drôme-Ardèche / avec la participation de l’ENSATT {{Avec Vincent Garanger et Hélène Viviès}}

Présentation du spectacle sur le site du Théâtre de l’Est parisien :

«Dans cette pièce écrite en 2001, l’auteur suédois, l’un des plus importants depuis August Strindberg s’inspire des “années de plomb” en Allemagne. Marquée par son cortège de violences, d’actes militants et terroristes conduisant des hommes et des femmes à vivre et mourir sans jamais renoncer à leurs convictions, cette décennie 70 est aussi celle où les États ont déployé (pour se défendre ?) une violence barbare.

Une prisonnière, condamnée à perpétuité pour terrorisme, est examinée par un docteur pour une visite médicale “de routine”. Commence une lutte sans merci où cette révolutionnaire, malgré la réalité insoutenable de ses conditions de détention, réussit à résister. Elle déstabilise le médecin qu’elle considère comme son adversaire et sous le fard de ce notable de province pointe un autre personnage. Le rapport de force se retourne insidieusement : tout bascule. Ulrike Meinhof a inspiré cette histoire : elle a fait partie de la R.A.F (Fraction armée rouge), mieux connue sous le nom de bande à Baader. Arrêtée en 1972 et placée dans un quartier de haute sécurité, elle connaîtra les affres de la torture psychologique que Norén évoque par la privation de sons et l’usage constant de la lumière. Acte est un huis clos entre deux comédiens explorant une palette d’émotions physiquement palpables. Les corps parlent autant que les mots. Entre le médecin et la captive, un dialogue impossible s’engage. Le metteur en scène nous entraîne une fois de plus dans une pièce impressionnante de force et de tension. Il dirige de main de maître, Hélène Viviès et Vincent Garanger. “Le public et les acteurs doivent respirer ensemble, écouter ensemble. Dire les choses en même temps. Je préfère, dit Lars Norén, un théâtre où le public se penche en avant pour écouter à un théâtre où le public se penche en arrière parce que c’est trop fort.”

Christophe Perton. Metteur en scène, il fonde sa compagnie à Lyon en 1987 et devient en 1993 artiste associé au Théâtre de Privas. Il est nommé en 2001 à la direction de la Comédie de Valence devenue à cette date Centre Dramatique National. Il a toujours pris soin d’alterner des mises en scène de grandes pièces du répertoire et des textes d’auteurs contemporains.»

Rencontre avec l’équipe artistique du spectacle jeudi 22 janvier, à l’issue de la représentation.