Commune de Paris d’André Benedetto (1971) : une lecture en trois temps
le par Philippe Ivernel
« La répression. L’expression et la rexpression. »Idem, p. 194 : en ces trois mots tient le théâtre de Benedetto, sa poésie et sa politique. Un jeu de balance tel que la formule prêtée à un Jean-Marie Serreau le suggère en alliant Beckett à Brecht, à peu près en ces termes : « Avec Beckett, les choses n’en finissent pas de finir, avec Brecht, elles n’en finissent pas de commencer. ». Elles attendent, pour se décider, l’intervention du public, un théâtre hors théâtre, tant il est vrai que, pour faire ici retour au récit de l’action de rue en Avignon, le 27 mars 1871 :
Ce qui frappe avec les communards c’est que ces gens qui ont vécu totalement donneront toujours l’impression de faire du théâtre à des gens qui ne vivent pas.
Pour un assis tout est spectacle.Idem, p. 14
Philippe Ivernel