L’idée d’une « vocation politique » du théâtre est récurrente dans la bouche des artistes comme de la critique et des pouvoirs publics, et sert notamment à légitimer son financement public. Pourtant cette idée repose sur des présupposés qui sont fortement battus en brèche depuis la fin des années 1980, du fait de nombreux événements : l’effondrement du bloc communiste et avec lui de l’idéologie révolutionnaire, la crise symbolique et économique subie par l’Etat-providence républicain, et la fin d’une conception «grandiloquente» des missions civilisatrices, démocratiques et émancipatrices de la culture dans les discours et les injonctions du Ministère de la Culture. Ce sont à la fois les ruptures et les continuités propres au tournant non seulement chronologique mais aussi paradigmatique du XXe-XXIe siècle que nous allons étudier dans ce séminaire.

Jeudi 10h-12h

26 janvier 2012
Ruptures : le théâtre postpolitique (I)

09 février 2012
Ruptures : le théâtre postpolitique (Bond, Bobée, Garcia) (II)

08 mars 2012
Continuité : le théâtre politique oecuménique (I)

22 mars 2012
Continuité : le théâtre politique oecuménique (Mnouchkine, Py, Sivadier) (II)

05 avril 2012
Refonder la communauté théâtrale et politique (I)

26 avril 2012
Refonder la communauté théâtrale et politique (Kumulus, Le Théâtre du Grabuge) (II)

10 mai 2012
Le théâtre comme instrument de lutte politique (I)

24 mai 2012
Le théâtre comme instrument de lutte politique (Rugamba, Rouabhi, Jolie Môme) (II)