Push up
le par theatres-politiques
Résumé
{{Texte :}} Roland Schimmelpfennig _ {{Traduction :}} Henri-Alexis Baatsch _ {{Mise en scène : }} Gabriel Dufay avec Nicolas Berno, Camille Cobbi, Lionel Dray, Gabriel Dufay, Jean-Claude Durand, Blanche Leleu, Maria Nozières, Anne Raphaël
Au sein d’une grande entreprise anonyme, la nouvelle guerre économique fait rage. Le nerf de la guerre, c’est la compétitivité? : dégraisser les effectifs, monter en grade et gagner du terrain sur ses collègues.
Au fil de quatre tableaux et trois séquences, on assiste aux rencontres tumultueuses entre des cadres de l’entreprise. Quand ils ne se déchirent pas à coups de répliques assassines, ils se confessent à demi-mot
lors de monologues intégrés aux dialogues.
Chocs de générations, guerre des sexes, stratégies de pouvoir.
Push Up, c’est le monde de l’entreprise représenté sur scène.
Push Up, c’est le mot d’ordre d’une société économique néolibérale au paroxysme de sa puissance : il s’agit avant tout de faire du chiffre, de réussir,
de poursuivre son ascension sociale.
Push Up, c’est une pièce à tiroirs où le réel n’est pas ce qu’il semble être et où il faut regarder à deux fois pour comprendre et analyser ce qu’il nous est donné à voir.
Push Up, c’est enfin un véritable huis-clos contemporain dans lequel l’indétermination des lieux et des personnages participe à l’universalité? des questions posées.
Push Up pourrait être le titre d’un jeu de société?, d’un «thriller mental», d’une réflexion philosophique et sociologique ou le slogan d’une émission de télé-réalité.
C’est un peu tout ça à la fois. C’est un puzzle parfaitement découpé, qui fait voyager le spectateur dans l’espace et dans le temps tout en interrogeant en profondeur sa modernité.
Réel et virtuel s’enchevêtrent dans un monde régi par la surveillance, la consommation,
la transparence et guetté par le désarroi.
(source : Théâtre Dijon – Bourgogne)