Mission – Chronique d’un missionnaire au Congo
le par theatres-politiques
Résumé
Un ancien missionnaire au Congo belge revient en Flandres, sa terre natale. Un récit tout en nuances..
Ce monologue théâtral est constitué essentiellement de témoignages recueillis récemment au Congo et en Belgique par David van Reybrouck. En s’appropriant ces paroles multiples, le personnage principal restitue l’histoire de ces oubliés, ces héros dont personne ne parle. Il raconte comment au Congo, dans la brousse, le métier de missionnaire est exaltant mais aussi comlexe et dérisoire face à l’immense tâche. Il parle aussi de sa vocation, de ses doutes sur la foi, des souffrances des africains et de l’arrogance des occidentaux. De la guerre aussi et de son cortège d’horreurs quand les humanitaires ont fui. et puis, quand le récit aborde le retour au pays – qu’il avait quitté pauvre et catholique et retrouve riche et matérialiste – le ton de la confidence laisse place au coup de gueule ou à l’ironie, pour mieux ridiculiser "nos gadgets inutiles".
Aidé par un texte magnifique et un acteur hors du commun, Bruno Vanden Broeke, Mission pousse à l’extrême la quête du sens de la vie. Du grand théâtre.
David Van Reybrouck, auteur de 38 ans, a étudié l’histoire de l’achéologie. il vit et travaille à Bruxelles et ses recherches ont donné lieu à de nombreuses publications internationales sur la conception historique de la frontière homme-animal et l’histoire coloniale. L’Afrique est un thème récurrent dans son oeuvre.
Bruno Vanden Broecke, acteur de 35 ans, est sur les planches depuis 1999. Ayant joué dans de nombreuses compagnies dont Dito’Dito, on le retrouve également sur les petits et grands écrans belges.
Raven Ruëll, metteur en scène de 31 ans, a monté des auteurs aussi différents qu’Hugo Clauss, Sophocle, Camus, tchekhov ou Koltès. il poursuit en parallèle une carrière d’acteur, est membre de la compagnie du KVS et enseigne au Conservatoire de Liège et au RITS de Bruxelles.
Jeudi 10 juin : rencontre avec David Van Reybrouck, Bruno Vanden Broecke et Raven Ruëll à l’issue de la représentation.
(source : site de La Villette)