Le Père, ex-ouvrier, assis dans un vieux fauteuil usé, regarde en boucle les images de la fermeture de son usine, les grilles cadenacées et ses collègues amassés aux grilles, les locaux vidés. La mère dort sur ce qui reste d’un lit… « C’est une écriture en colère, une pièce qui nous entraîne dans les affres de la perte d’identité due au chômage. Une écriture qui n’hésite pas à appuyer là où cela fait mal, à utiliser la scène pour aller vers l’impossible comme disait Artaud. » C. Gauzeran

Texte publié aux éditions Espaces 34