Résumé
{{Chantal Meyer-Plantureux (dir.), {Le Théâtre monte au front}, Paris, Éditions Complexe, coll. «Le Théâtre en question», 2008.}}
{{Quatrième de couverture:}}
«Sarah Bernhardt, pourtant invalide, n'a pas hésité à donner plusieurs représentations théâtrales devant des milliers de soldats, regroupés pour voir l'une des grandes vedettes du temps. Moment de détente dans la vie du poilu, mais aussi propagande ou reflet de leur existence difficile, le théâtre joue un rôle important dans la vie du Front pendant la Grande Guerre. Or, il est encore l'un des territoires peu connus de l'histoire culturelle de la Première Guerre mondiale.
{Le Théâtre monte au Front} explore les différents visages du répertoire de ce moment crucial : des pièces censurées à celles écrites par les poilus eux-mêmes, du théâtre patriotique au pacifiste, des auteurs de l'arrière aux mises en scène dans les casernes et les campements. Entre "bourrage de crâne" et vision très réaliste donnée par les soldats, le théâtre propose une image fouillée de la guerre et de la façon dont elle a été représentée suivant que l'on soit acteur du conflit ou spectateur. L'ouvrage se compose d'une série d'essais sur la vie théâtrale entre 1914 et 1920, à Paris et au Front, et y adjoint une anthologie d'extraits significatifs d'un répertoire largement inédit ou tombé dans l'oubli.
Avec des contributions d'Antoinette Blum, Léonor Delaunay, Amandine Dongois, Odile Krakovitch, Mallory Patte-Serrano, Isabelle Scaviner et Karima Tamarat»