Le Cabaret des Utopies
le par theatres-politiques
Résumé
{{Du 2 au 28 juin 2008, le Théâtre de la Cité Internationale accueille les artistes du Groupe Incognito et sa créaction collective, {Le Cabaret des utopies}. }}
{{Présentation du spectacle par le Groupe Incognito:}}
«Un nouveau monde ?
Il nous parut tout à coup évident de se poser la question.
Et nous là, trente ans en 2004, en avons-nous encore de grands rêves ?Rêvons-nous encore ? Espérons-nous une société meilleure ? De plus beaux lendemains éclairés par une humanité bienveillante et magnifique ?
Le spectaclee Cabaret des Utopies commence par un point d’interrogation.
A l’aube de leurs trente ans, des jeunes gens explorent leurs filiations et les avenirs qui s’offrent à eux. Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Chaque parole est personnelle, intime, chaque expérience éprouvée. Avec beaucoup d’humour, ils racontent leurs doutes, leurs déboires, leurs
rêves de millénaire. Et comme chacun est différent, c’est un échantillon de société qui se révèle au regard du public.
Les expressions scéniques diffèrent aussi par les moyens qu’utilise chaque interprète : chanson, cabaret, performance, manipulation d’objet, agit-prop… Mais l’ensemble est le produit de l’esthétique propre au Groupe Incognito : un spectacle de foire, grinçant, drôle, sensible, musical, qui privilégie le rapport sans distance avec le public. Même si quelques éléments scénographiques rappellent le théâtre, l’estrade, le rideau de velours rouge, ce n’est pas du théâtre : c’est une conférence qui tourne mal.
Qui tourne mal parce que les conférenciers quittent leurs oripeaux de savants qui savent pour épouser la Question. Le spectaclee Cabaret des Utopies ne donne pas de solution pour un monde meilleur – qui le pourrait ? – il cherche seulement à provoquer chez le spectateur une douce rêverie, celle-là même que Ernst Bloch en la nommant rêve éveillé dans son “Principe espérance” qualifie le moyen par lequel l’homme peut reformer le
monde en commençant par le sien.»
{{Pour en savoir plus :}}